Un rapport sur la lutte contre la corruption en Chine propose de restreindre le pouvoir des fonctionnaires afin de prévenir les mauvaises décisions et les abus de pouvoir.
Le Rapport sur la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité, publié mercredi par l'Académie des sciences sociales de Chine, appelle à l'amélioration du système de déclaration des biens des fonctionnaires et à intensifier les efforts pour identifier ceux qui modifient les règlements locaux afin de légaliser leurs gains personnels.
Ce rapport a été publié après qu'au moins dix responsables locaux, dont Li Chuncheng, l'ancien vice-secrétaire du Comité provincial du Parti communiste chinois (PCC) pour le Sichuan (sud-ouest), ont été reconnus coupables de violation de la discipline et des lois dans le cadre de la campagne anti-corruption lancée par la nouvelle direction du PCC.
Le document recommande également de rendre publiques les données concernant l'utilisation des fonds publics par les responsables pour les réceptions, les transports et les voyages et de prendre en compte ces données dans l'évaluation de leur performance.
Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a déclaré dans un discours prononcé après le 18e Congrès national du PCC, que le Parti devait résoudre les problèmes tels que "la corruption, la perte de contacts avec le peuple, le formalisme et la bureaucratie".