Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a critiqué mardi les remarques d'un politicien japonais selon lesquelles le discours de Li Keqiang en Allemagne "ne tient pas compte de l'histoire".
Dimanche, Li Keqiang s'est rendu au château Cecilienhof à Potsdam, capitale du Land allemand de Brandebourg, où a été signé en 1945 l'accord de Potsdam qui fixe les termes de la reddition du Japon.
Selon l'accord de Potsdam, tous les territoires chinois que le Japon avait annexé, à savoir le nord-est de la Chine, Taiwan et les îles concernées, devaient être rendus à la Chine.
Lundi, le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga a rejeté la déclaration de M. Li, déclarant que "cette remarque ne tient pas compte de l'histoire. (Le Japon) ne pourra jamais l'accepter."
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, qui est à Berlin pour accompagner Li Keqiang lors de sa tournée officielle en Europe, a présenté solennellement la position de la Chine sur les remarques de M. Suga, a indiqué M. Hong.
Il a rappelé qu'à l'époque contemporaine, les militaristes japonais avaient lancé une guerre d'agression contre la Chine et illégalement occupé et annexé des territoires chinois, dont Taiwan et les îles affiliées.
"Ces faits historiques ne doivent pas être oblitérés", a-t-il ajouté.
Il a demandé à la partie japonaise de faire face à l'histoire de manière honnête, de clarifier et corriger les déclarations pertinentes et de ne plus jamais faire de remarques qui manquent de bon sens.