Que la paix et la tranquillité reviennent au Xinjiang

06.07.2013 à 09h11

Quatre ans après les émeutes traumatisantes du 5 juillet, beaucoup de personnes dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, vivent encore dans un climat de crainte face aux violences meurtrières.

Ils ont appris de façon douloureuse que les attaques terroristes n'avaient rien à voir avec la religion ni avec les origines ethniques. Les personnes souhaitant séparer la Chine et poursuivre leurs propres buts trouveront toujours toutes sortes de prétextes pour menacer les innocents de leurs couteaux et mettre le feu aux voitures et bâtiments.

Un total de 156 personnes a péri et plus de 1000 personnes ont été blessées le 5 juillet 2009 à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, lors d'un complot terroriste prémédité visant à provoquer des meurtres violents, des violences physiques, du pillage et des incendies criminels.

Dans l'attaque la plus meurtrière depuis lors, ayant eu lieu la semaine dernière, 24 personnes, dont 16 Ouïgours et huit Hans, ont été tuées lorsqu'un groupe de terroristes a attaqué un poste de police, un bâtiment gouvernemental et un site de construction dans le district de Shanshan, dans l'est du Xinjiang.

Cependant, les Etats-Unis et l'Union européenne n'ont pas pris au sérieux les massacres, les considérant comme de simples "affrontements", et ont bizarrement sympathisé avec les terroristes.

Au lieu d'adresser leurs condoléances aux victimes et à leurs familles, les deux parties ont profité de la tragédie pour diffamer les politiques ethniques et religieuses de Beijing.

Leurs descriptions déformées de l'agitation joue en faveur des séparatistes, désireux d'inspirer un profond ressentiment parmi le peuple du Xinjiang envers le gouvernement chinois.

La vision de la Chine par l'Occident est faussée, car Beijing a, depuis des décennies, acheminé de l'argent, des technologies et des talents au Xinjiang pour son développement, tout en respectant la culture, la langue et la religion de ses minorités ethniques.

Les Ouïgours musulmans, en particulier, bénéficient des traitements préférentiels et de conditions de vie beaucoup plus élevées qu'il y a des décennies. Ils savent qu'un environnement stable est impératif pour poursuivre davantage la prospérité et le bien-être.

Lorsque les terroristes ont attaqué les Ouïgours, qui passaient simplement dans la rue, les témoins ont compris que la violence n'est pas due aux conflits ethniques ou à la répression religieuse.

Aucune excuse plausible ne peut expliquer cet acte, si ce n'est une tentative d'intimidation de la population locale.

Bordant l'Asie centrale, le Xinjiang est depuis longtemps victime d'actes de terroristes et de militants radicaux qui combattent et s'entraînent à l'étranger.

Tout pays régi par la loi ne peut tolérer de telles violences d'une rare brutalité contre les civils et un tel irrespect des droits de l'homme.

Les attaques violentes répétées rappellent au gouvernement chinois que seule une main de fer contre les forces terroristes peut rétablir la paix et la tranquillité dans le Xinjiang.

Beijing a annoncé que des mesures répressives sur les armes seront mises en place, et que des récompenses seront versées aux personnes aidant à la recherche des soupçonnés fugitifs.

Il est temps pour l'Occident d'agir contre la menace terroriste globale et d'arrêter d'adopter une stratégie à double standard qui pourrait perturber la coopération à travers le monde.

L'Occident doit tout d'abord abandonner son arrogance morale égocentrique et ses préjugés sur la Chine. Tout commentaire déformé pourrait risquer d'alimenter un nouveau cycle de violence au Xinjiang.

Les pays occidentaux ont également été victimes d'actes terroristes. Pour ne nommer que quelques exemples, la tragédie du 11-Septembre, les attaques en Norvège et les explosions au Marathon de Boston sont encore fraîches dans la mémoire des Occidentaux. Des tragédies similaires ne doivent pas se reproduire dans le reste du monde.

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