Les parquets de Chine ont engagé des poursuites à l'encontre de 129 hauts fonctionnaires du niveau préfectoral ou au-dessus pour corruption et prise de pots-de-vin au cours des huit premiers mois de l'année, selon le Parquet populaire suprême (PPS).
Les procureurs du pays ont enquêté sur 22 617 affaires de corruption impliquant 30.938 personnes entre janvier et août, selon un communiqué publié par le PPS jeudi.
Le nombre d'affaires et de personnes faisant l'objet d'une enquête sont de respectivement 3,6% et 3,8% plus élevés que l'année dernière à la même période, et 7.080 des affaires ont été révélées par des dénonciations du public, selon le communiqué.
Un total de 18 283 affaires, ou 80,8%, étaient considérées graves, en augmentation de 5,7% par rapport à l'année dernière, alors que les efforts de lutte contre la corruption ont été intensifiés, a indiqué le PPS.
Les autorités centrales ont intensifié les efforts de lutte contre la corruption cette année et ont promis de pourchasser les "tigres" et les "mouches", faisant référence aux fonctionnaires des hautes et basses sphères du pouvoir.
Les hauts fonctionnaires mis en examen jusqu'à présent cette année comprennent Liu Tienan, ancien vice-ministre chargé de la Commission nationale du développement et de la Réforme ; Ni Fake, ancien vice-gouverneur de la province de l'Anhui et Wang Suyi, membre permanent du Comité du Parti communiste chinois pour la région autonome de Mongolie intérieure.
En outre, la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois a annoncé jeudi que Ji Jianye, maire de Nanjing, capitale de la province orientale du Jiangsu, faisait actuellement l'objet d'une enquête pour violations de la discipline et de la loi.