Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, a exprimé son souhait de renforcer davantage le partenariat sino-belge et de continuer à entretenir des échanges politiques au plus haut niveau entre les deux pays, lors d'une interview accordée récemment à l'agence Xinhua.
M. Reynders a bien rappelé les progrès depuis la coopération des deux pays dans les domaines politique, culturel, commercial et de l'investissement, etc.
"Nous avons avant tout une relation politique qui se caractérise par un grand respect mutuel, une grande maturité et une grande ouverture, nous permettant d'entretenir un ensemble de dialogues constructifs", a indiqué le ministre belge, ajoutant que ces dialogues se développent à la fois d'un point de vue strictement bilatéral et au travers de la relation entre la Chine et les institutions européennes basées à Bruxelles.
"En matière culturelle, nos liens se sont intensifiés constamment ces dernières années", a noté M. Reynders.
Il s'est félicité que 2014 est d'ailleurs déjà une année particulièrement faste et auspicieuse avec l'arrivée de deux pandas géants au parc Pairi Daiza et la finalisation du projet d'ouverture d'un centre culturel chinois dans son pays.
"Le commerce entre nos deux pays a crû rapidement depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1971, passant de 20 millions de dollars à l'époque à plus de 27 milliards aujourd'hui", a-t-il fait remarquer.
Deux autres domaines dans lesquels les échanges bilatéraux ont connu une augmentation soutenue son l'innovation et l'investissement.
"En Chine, plus de 300 entreprises belges se sont installées dans la foulée des pionniers des années 80, comme Xi'an Janssen et Shanghai Bell. Quant aux investissements chinois, ils ont connu ces derniers temps une véritable explosion, avec par exemple l'arrivée du constructeur automobile Zhejiang Geely Holding Group, devenu propriétaire du magnifique site de Volvo à Gand", a-t-on fait savoir.
En résumant le développement des relations sino-belges pendants les dernières années, le ministre belge s'est dit "ravi" de la manière dont la relation bilatérale a évolué au cours des dernières décennies et il se réjouit de la voir encore s'épanouir dans le futur.
Parlant de la prochaine visite du président chinois Xi Jinping, M. Reynders la considère comme "une chance unique" de lancer ensemble de grands chantiers en matière de coopération technologique et d'investissement, d'éducation et de culture.
"Nous souhaitons renforcer encore notre partenariat et continuer à entretenir des échanges politiques au plus haut niveau", a-t-il conclu.
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