Les économies membres de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) ont décidé de créer un réseau transfrontalier de services faisant appliquer la loi afin de renforcer dans la région la coopération transnationale anti-corruption, a déclaré mardi à Beijing le président chinois Xi Jinping.
Les dirigeants et les représentants des 21 économies membres de l'APEC sont parvenus à un consensus concernant la recherche de fugitifs, la récupération de l'argent mal acquis et l'élargissement de la coopération pour l'application de la loi, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la fin de la Réunion des dirigeants économiques qui a duré deux jours.
Selon les informations précédentes, le réseau sera constitué par du personnel des économies membres de l'APEC spécialisé dans la lutte contre la corruption et l'application de la loi.
Un mécanisme d'échanges réguliers et un mécanisme de coopération d'application de la loi seront établis à travers ce réseau pour faciliter le partage d'informations et accroître la confiance, ainsi que pour enquêter sur les délits de corruption, de perception de pots-de-vin et de commerce illégal. Le réseau aidera également à rassembler et à partager les expériences concernant la lutte contre la corruption à l'aide de séminaires et d'échanges.
La Chine a réalisé la première moitié d'une campagne anti-corruption qui cible tant les "tigres" que les "mouches", une expression qui fait référence aux cadres corrompus à tous les niveaux.
Le pays souhaite élargir la campagne à ceux qui ont fui à l'étranger, avec l'opération baptisée "Fox Hunt 2014", pour "bloquer le dernier chemin de repli" des fonctionnaires corrompus.