Un mécanisme de gestion de crise maritime est ce dont la mer de Chine orientale a besoin pour se protéger de futurs conflits. Mais pour cela, le Japon se doit de respecter son engagement pris avec la Chine et stopper ses provocations pour assurer la paix et la stabilité dans la région.
Reprenant lundi à Tokyo les pourparlers de haut niveau concernant leurs affaires maritimes, les autorités de défense des deux pays discuteront de solutions pour éviter une confrontation et réduire les tension dans la mer de Chine orientale.
La Chine a été patiente, et prône depuis longtemps le dialogue ainsi qu'une résolution pacifique des différends qui l'opposent au Japon. Un conflit armé entre ces deux grandes puissances économiques serait néfaste aux deux pays et à la région dans son ensemble.
Durant les pourparlers concernant les affaires maritimes ayant eu lieu en septembre dernier à Qingdao en Chine, les deux parties ont convenu en principe de reprendre la liaison maritime entre leurs deux agences de défense.
La réunion de cette semaine entre des officiels des autorités de défense des deux pays est donc un signe encourageant, et offre une nouvelle opportunité pour réduire les tensions entre les deux pays.
Il est cependant recommandé à Tokyo de respecter l'accord établi avec Beijing en novembre dernier, de ne pas lancer de nouvelles provocations, et d'être sincère lors des discussions pour résoudre de manière constructive ses différends avec la Chine.
Étant donné que les derniers pourparlers ont été interrompus par la faute de mouvements irresponsables de la part du Japon, une preuve de bonne foi du gouvernement japonais sera essentielle pour la réussite de la réunion de cette semaine.
En effet, un mécanisme de consultations sur les affaires maritimes avait déjà été lancé en 2012. Après plusieurs sessions fructueuses, les pourparlers avaient été suspendus suite à la soi-disant "nationalisation" de la part du Japon des îles chinoises de Diaoyu dans la mer de Chine orientale en septembre 2012.
Alors que la tension était à son comble, le Japon a pris la décision d'envoyer des avions de guerre pour perturber les opérations de l'armée chinoise, mettant en danger les deux patries et faisant de nouveau augmenter la tension entre elles.
En juin dernier, deux avions F-15 japonais ont délibérément suivi un avion Tu-154 chinois, s'approchant à moins de 30 mètres de l'avion chinois alors en mission de routine au dessus de la mer de Chine orientale.
De plus, le projet du gouvernement japonais de modifier sa Constitution pacifiste pour développer l'export d'armes, et ses tentatives pour faire oublier les atrocités que le pays a commises lors de la Seconde Guerre mondiale, sont autant de raisons pour sonner l'alarme dans la région et dans le monde.
Il y a encore un long chemin à parcourir pour assurer la paix et la stabilité dans la région. Le gouvernement japonais se doit d'abandonner de telles mesures dangereuses et de commencer à créer de réelles conditions favorables au dialogue bilatéral et à l'amélioration de ses relations avec la Chine, et ce pour le bien de ces deux pays et de la région toute entière.
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