La nouvelle résolution de l'ONU devrait être une "pierre angulaire" de la résolution du dossier nucléaire dans la péninsule coréenne

La résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) devrait être une "pierre angulaire" de la résolution politique du dossier nucléaire dans la péninsule coréenne, a déclaré mercredi Liu Jieyi, représentant permanent de la Chine à l'ONU.

En réponse au dernier test nucléaire et au lancement de satellite de la RPDC, le Conseil composé de 15 pays a adopté à l'unanimité mercredi matin une résolution qui impose une nouvelle série de sanctions contre la RPDC pour contrer les programmes nucléaire et balistique du pays.

Après l'approbation de la résolution, M. Liu a indiqué que les sanctions ne sont pas une fin en soi et que les résolutions du Conseil de sécurité ne peuvent pas résoudre fondamentalement le dossier nucléaire dans la péninsule coréenne.

"La résolution d'aujourd'hui devrait être un nouveau point de départ et une pierre angulaire de la résolution politique du dossier nucléaire dans la péninsule coréenne", a déclaré M. Liu.

A cet égard, M. Liu a fait savoir que la Chine appelle les parties concernées à faire avancer les négociations pour la dénucléarisation de la péninsule et pour remplacer le mécanisme d'armistice par un mécanisme de paix.

"Tout en restant sur la voie générale de la dénucléarisation, cette approche peut accommoder de façon équilibrée les principales préoccupations des parties concernées, aider à trouver un point de départ pour la reprise des pourparlers, et elle est réalisable," a-t-il affirmé.

"La Chine est prête à travailler avec les parties concernées pour explorer en profondeur les mesures spécifiques afin de mettre en pratique cette idée, et espère que toutes les parties concernées travailleront ensemble à cette fin", a-t-il ajouté.

Dans une série de violations des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, la RPDC a procédé le 6 janvier à son quatrième essai nucléaire et a lancé un satellite le 7 février, lancement largement considéré comme un test de technologie de missile balistique prohibé par les précédentes sanctions de l'ONU. Pyongyang a de son côté affirmé que cela n'était qu'un lancement de satellite pacifique.

"La Chine a exprimé sa ferme opposition contre ces actes", a affirmé M. Liu. "La Chine a toujours insisté sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, insisté sur le maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule, et insisté sur la résolution des problèmes via le dialogue et les consultations."