Dernière mise à jour à 16h47 le 24/03
1/5Peng Liyuan, la première dame de Chine et Ambassadrice de bonne volonté de l'Organisation mondiale de la Santé pour la tuberculose et le VIH/SIDA, accueille mardi 22 mars un travailleur migrant à Beijing, la veille de la Journée mondiale de la tuberculose.
2/5Peng Liyuan (au centre) présente à un événement de sensibilisation pour la prévention et le traitement de la tuberculose et le VIH/SIDA, à l'Université de Hainan à Haikou, la capitale provinciale (sud de la Chine), le 29 mars 2015.
3/5Peng Liyuan (au centre), écrit symboliquement son nom lors d’une activité de sensibilisation pour la prévention et le traitement de la tuberculose et le VIH/SIDA, à l'Université de Hainan à Haikou, la capitale provinciale (sud de la Chine), le 29 mars 2015.
4/5Présence de Peng Liyuan (au centre), lors d’une activité de sensibilisation à Beijing sur la tuberculose et le VIH/SIDA, le 21 mars 2014.
5/5Présence de Peng Liyuan (au centre), lors d’une activité de sensibilisation à Beijing sur la tuberculose et le VIH/SIDA, le 21 mars 2014.
L’incidence et la mortalité de la tuberculose ont baissé au cours des de ces dernières années en Chine, mais il existe encore une forte prévalence, selon un responsable de la santé.
Wang Bin, directeur adjoint du bureau de prévention et de contrôle des maladies de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale, a fait ces remarques mercredi lors d'une conférence de presse organisée la veille de la Journée mondiale de la tuberculose.
Mardi, Peng Liyuan, la première dame du pays, a rendu visite aux travailleurs de la construction à Beijing pour la prévention et la prise en charge de la maladie.
Nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’OMS pour la tuberculose et le VIH/SIDA en 2011, elle s’était engagée il y a dix ans dans la promotion de la santé publique, en tant qu’ambassadrice du ministère chinois de la Santé pour la prévention du VIH/SIDA en janvier 2006 et ambassadrice nationale pour la lutte contre la tuberculose et sa prévention en mars 2007.
Le taux d’incidence a diminué à 63,4 pour 100 000 habitants, contre 71,1 pour 100 000 habitants en 2011. Le taux de mortalité a chuté de 23% au cours de la même période, a déclaré Wang Bin, en citant les chiffres du réseau national de surveillance.
Entre 2011 et 2015, 4,27 millions de cas ont été rapportés dont 1,6 million très contagieux.
Les étudiants et travailleurs migrants restent relativement sensibles en raison de leur conditions de vie, a ajouté le responsable.
Pour mettre fin à l’épidémie, le gouvernement chinois a investi 3,06 milliards de yuans (471 millions de dollars) au cours des cinq dernières années.
Le traitement de la tuberculose est fortement subventionné, notamment pour celle la plus commune, cela est pratiquement gratuit, a noté Li Liang, un spécialiste à Beijing.
Mais les efforts doivent être renforcés, en particulier pour la tuberculose multirésistante (MDR-TB).