Dernière mise à jour à 15h19 le 29/03
Le gouvernement chinois continuera de transformer ses fonctions, d'améliorer ses mécanismes de responsabilité et de renforcer son contrôle sur les secteurs clés en proie à la corruption, a déclaré lundi le Premier ministre, Li Keqiang.
M. Li a fait cette remarque lors de la quatrième réunion sur la gouvernance propre, mettant en avant les exigences pour le travail de lutte contre la corruption en 2016.
Le Premier ministre a annoncé que des résultats significatifs avaient été obtenus en matière de travail anti-corruption l'année dernière, avec des efforts continus déployés par les gouvernements à tous les niveaux pour rectifier les styles de travail, déléguer les pouvoirs, gérer les biens publics et limiter les abus de pouvoir.
Cependant, la corruption est toujours présente dans des secteurs clés, alors que les mécanismes anti-corruption restent faibles dans certains organismes gouvernementaux, entreprises d'Etat, institutions publiques et institutions financières, a indiqué M. Li.
Il a appelé à lutter davantage contre la corruption dans les secteurs clés afin d'assurer la croissance économique et la stabilité sociale, dans un contexte de développement plus difficile cette année en Chine.
Cette année, le gouvernement chinois abandonnera davantage d'articles faisant l'objet d'approbations et d'examens administratifs et augmentera la transparence, a-t-il ajouté.
Selon lui, le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central) poursuivra cette année ses inspections dans différents départements et gouvernements locaux et tiendra les fonctionnaires pour responsables s'ils sont réticents à corriger les problèmes.
Le Premier ministre a aussi proposé un système électronique pour rendre plus transparent le commerce des ressources publiques.
La supervision et la réglementation financières doivent être améliorées afin de prévenir les violations et la corruption dans le secteur, a-t-il noté.
Cette réunion s'est déroulée en présence des vice-Premiers ministres Zhang Gaoli, Wang Yang et Ma Kai. Wang Qishan, secrétaire de la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois, a également assisté à cette réunion sur invitation.