Dernière mise à jour à 10h14 le 05/04
La Chine a publié mardi un livre blanc soulignant que la Chine s'en tenait au principe d'indépendance et d'autonomie dans les affaires religieuses et que ce principe était "un choix historique fait par des croyants religieux chinois".
Le livre blanc, intitulé "Politiques et pratiques chinoises en matière de protection de la liberté de croyance religieuse", a été publié par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat.
Les groupements religieux et les affaires religieuses ne sont assujettis à aucun contrôle étranger, ce qui constitue un principe défini par la Constitution chinoise, selon le document.
Le principe d'indépendance et d'autonomie représente un choix historique des citoyens croyants du pays, fait de manière autonome au cours de la lutte du peuple chinois pour l'indépendance nationale et le progrès social, sur la base de l'histoire du catholicisme et du protestantisme qui ont été pendant longtemps désignés comme des "religions étrangères" à cause du contrôle et de la dominance exercés par le colonialisme et l'impérialisme en Chine, d'après le document.
L'insistance sur le principe d'indépendance et d'autonomie n'implique pas une coupure des relations normales entre les organisations religieuses chinoises et celles à l'étranger.
Le gouvernement chinois soutient et encourage toutes les religions dans le pays à développer, sur la base de l'indépendance, de l'égalité, de l'amitié et du respect mutuel, des échanges avec l'étranger, ainsi qu'à établir, développer et consolider leurs relations amicales avec les milieux religieux étrangers, afin d'accroître la confiance mutuelle, de dissiper les malentendus et de donner une bonne image, précise le document.
Le gouvernement chinois combat fermement et punit en vertu de la loi les organisations et individus étrangers qui profitent de la religion pour procéder à des infractions à la Constitution, aux lois, aux règlements et aux politiques chinois, contrôler les organisations religieuses chinoises, ainsi qu'intervenir dans les affaires religieuses chinoises, voire même tenter de recourir à la subversion contre le pouvoir et le régime socialiste chinois.