Dernière mise à jour à 17h05 le 07/04
Des ouvriers produisent des masques faciaux dans l'atelier de GAC Component Co Ltd à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud de la Chine), le 20 février 2020. (Photo / Xinhua) |
Alors que de nombreux fabricants chinois travaillent sans relâche pour répondre à une demande mondiale croissante de matériel médical pour lutter contre la pandémie de COVID-19, certaines personnes en Occident prennent un malin plaisir à insister sur des questions fallacieuses portant sur les produits fabriqués en Chine.
Récemment, aux Pays-Bas, certains médias ont rapporté que le ministère néerlandais de la Santé avait rappelé un lot de masques achetés en Chine « en raison de problèmes de qualité », affirmant que les masques n'étaient « pas appropriés pour le personnel médical des unités de soins intensifs ».
En réponse à ces informations, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré le 2 avril, sur la base d'enquêtes préliminaires, que les masques étaient destinés à un usage non médical uniquement, comme la société chinoise en avait d'ailleurs informé la partie néerlandaise avant l'expédition, faisant écho aux voix de certains acheteurs locaux dans le pays qui l'ont souligné tout de suite après.
Notant que les masques de différentes catégories offrent différents niveaux de protection, Hua Chunying, la porte-parole du ministère, a rappelé qu'il incombe à chacun de « revérifier les instructions d'utilisation pour s'assurer que ce qu'ils achètent peut servir leurs objectifs et éviter de faire des erreurs dues à la précipitation ».
Pour être plus précis, les masques médicaux sont classés en trois catégories en Chine, à savoir les masques de protection médicaux, les masques chirurgicaux et les masques médicaux ordinaires, qui sont soumis à des normes différentes.
Afin de renforcer le contrôle de la qualité, les douanes chinoises n'autoriseront à partir que les exportations médicales accompagnées de certificats d'enregistrement approuvés par les administrations des produits médicaux et de documents prouvant qu'ils répondent aux normes de contrôle de la qualité de leurs destinations d'exportation respectives.
De plu, selon un avis publié conjointement par le ministère du Commerce, l'Administration générale des douanes et l'Administration nationale des produits médicaux, les exportateurs de produits médicaux devront, à compter du 8 avril, fournir des documents supplémentaires lorsqu'ils passeront par le dédouanement.
Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, la production quotidienne de masques faciaux en Chine a grimpé en flèche à 100 millions d'unités, celle des masques médicaux N95 atteignant 1,6 million d'unités, a de son côté indiqué le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information le 6 mars.
Parallèlement, Jin Hai, un responsable de l'administration générale des douanes, a annoncé lors d'un point de presse le 5 avril que le volume des exportations de fournitures médicales s'est élevé à 10,2 milliards de yuans (1,43 milliard de dollars) entre le 1er mars et le 4 avril, dont 3,86 milliards de masques faciaux
Ces chiffres démontrent non seulement le ferme engagement de la Chine à sauver plus de vies et à lutter contre la pandémie aux côtés des autres pays, mais aussi l'énorme confiance mondiale dans les produits médicaux chinois fabriqués selon les normes.
Comme l'a déclaré le 3 avril Wang Yi, conseiller d'État et ministre des Affaires étrangères chinois lors d'une conversation téléphonique avec le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, toutes les parties devraient adopter une attitude réaliste et résoudre les différences individuelles dans le processus d'achat de produits par le biais d'une consultation égale. « Toute stigmatisation des produits n'est pas propice à une coopération contre l'épidémie », a souligné M. Wang.