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L'hystérie anti-Chine de Pompeo ne "redonnera pas à l'Amérique sa grandeur"

Xinhua | 23.07.2020 08h34

Alors que le monde, et les Etats-Unis en particulier, restent pris au piège d'une pandémie de nouveau coronavirus incontrôlée, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo se trouve à l'étranger pour coordonner une réponse non pas contre le virus mortel, mais contre la Chine.

Au cours d'une conférence de presse mardi avec son homologue britannique Dominic Raab, il a exploité toute une série de sujets pour salir la Chine et le Parti communiste chinois (PCC, au pouvoir) sans fournir de preuves concrètes - comme à son habitude - pour étayer ses affirmations.

La Chine a fait preuve d'un fort leadership mondial au début de l'épidémie et a rapidement partagé des informations cruciales sur le nouveau coronavirus avec le monde entier. Pourtant, M. Pompeo continue de l'accuser de dissimulation.

Lui et d'autres devraient prendre conscience du fait que leurs tentatives désespérées de blâmer la Chine ne sauveront pas une seule vie en Amérique. Pire encore, les torts qu'ils causent à la coopération mondiale pour vaincre le virus ont contribué à la situation désastreuse actuelle.

M. Pompeo a qualifié sans surprise le PCC de "menace". Washington, selon la journaliste Robin Wright, qui écrit pour le New Yorker, "a une longue histoire de provocation, d'incitation ou de déclenchement de guerres reposant sur des menaces douteuses, fragiles ou fabriquées".

M. Pompeo le démagogue, que le Washington Post a récemment désigné comme étant l'un des "pires secrétaires d'Etat", a de nouveau choisi de fermer les yeux sur le fait que chaque pays a le droit de choisir une voie de développement adaptée à ses propres caractéristiques.

La soi-disant menace que représenterait le PCC ne sort que de l'imagination et de l'anxiété d'une âme troublée, embourbée dans une mentalité de guerre froide et de jeu à somme nulle.

M. Pompeo a également appelé à une coalition contre la Chine et a prétendu veiller à ce que chaque pays "se comporte correctement".

Dans quelle mesure les Etats-Unis se sont-ils bien comportés au cours de leur histoire? Au cours de leurs 240 années d'existence, 16 seulement n'ont pas été marquées par la guerre. Rien que depuis 2001, ils ont mené des guerres et des opérations militaires injustifiées en Irak, en Libye, en Syrie, en Afghanistan et ailleurs, dépensant plus de 6.400 milliards de dollars, entraînant la mort de plus de 800.000 personnes et le déplacement de dizaines de millions d'autres.

A propos du géant chinois des télécoms Huawei, le chef de la diplomate américaine a félicité Londres pour sa décision politique d'interdire à la société chinoise l'accès aux réseaux 5G britanniques. La décision imprudente de Londres risque de retarder le Royaume-Uni dans le domaine numérique et va alourdir jusqu'à 29% les coûts de déploiement de ses infrastructures 5G.

Pendant des années, M. Pompeo n'a fourni aucune preuve concrète pour étayer son affirmation selon laquelle Huawei constituait une menace pour la sécurité. Imprégnée par de forts préjugés idéologiques, l'administration américaine est allée jusqu'à employer des ressources nationales, user de l'argument de la sécurité nationale et utiliser la démocratie et les valeurs comme couverture pour réprimer l'entreprise chinoise.

Une fois de plus, les propos du ministre américain à Londres rappellent au monde que la politique actuelle de Washington vis-à-vis de la Chine repose sur des erreurs de calcul stratégiques, de mauvaises informations et un fanatisme maccarthyste.

Dans un rare moment de vérité, M. Pompeo, qui est aussi l'ancien directeur de la CIA, a fait un jour le constat suivant : "Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé". C'est une phrase parfaite pour résumer à quel point Washington est capable de se livrer aux pires bassesses pour endiguer la montée en puissance de la Chine.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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