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La Chine annonce des sanctions contre onze responsables américains ayant des antécédents flagrants dans les affaires de Hong Kong

Xinhua | 12.08.2020 08h32

La Chine a annoncé lundi des sanctions contre onze responsables américains ayant des antécédents flagrants dans les affaires de Hong Kong, a annoncé Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'un point de presse.

M. Zhao a fait ces remarques en réponse à une demande de commentaires sur les soi-disant sanctions annoncées par le gouvernement américain contre onze responsables du gouvernement central chinois et du gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK).

Selon M. Zhao, la décision de la Chine répond aux actes erronés de la partie américaine. Les sanctions, qui sont entrées en vigueur lundi, s'appliquent à des responsables américains, dont les sénateurs Marco Rubio, Ted Cruz, Josh Hawley, Tom Cotton et Pat Toomey, le représentant Chris Smith, Carl Gershman, président du National Endowment for Democracy, Derek Mitchell, président du National Democratic Institute, Daniel Twining, président de l'Institut républicain international, Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, et Michael J. Abramowitz, président de Freedom House.

Déclarant que la Chine rejette et condamne fermement les soi-disant sanctions du gouvernement américain contre des responsables chinois, le porte-parole a souligné que les Etats-Unis s'immisçaient ouvertement dans les affaires de Hong Kong, s'ingéraient de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et violaient gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales.

Depuis la rétrocession de Hong Kong, la pratique "un pays, deux systèmes" s'est avérée un énorme succès, a affirmé M. Zhao. Les habitants de Hong Kong jouissent d'une démocratie et de droits et libertés sans précédent, conformément à la loi.

En même temps, il apparaît de nouveaux risques et défis dans la mise en œuvre d'"un pays, deux systèmes", dont le plus saillant est le risque accru pour la sécurité nationale, a ajouté M. Zhao.

Lorsque la sécurité nationale à Hong Kong a été sapée et confrontée à de réelles menaces et que le gouvernement de la RASHK a eu du mal à achever seul la législation sur la sécurité nationale, le gouvernement central a pris des mesures décisives pour établir et améliorer au niveau de l'Etat un système juridique et des mécanismes d'application visant à sauvegarder la sécurité nationale à Hong Kong, a-t-il précisé.

"La loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale à Hong Kong vise un petit nombre de criminels qui mettent gravement en péril la sécurité nationale et protège les résidents respectueux des lois à Hong Kong, qui représentent la grande majorité", a expliqué M. Zhao.

"Nous exhortons la partie américaine à saisir la situation, à corriger ses erreurs et à cesser immédiatement de s'immiscer dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine", a annoncé M. Zhao.

En réponse à une déclaration conjointe sur Hong Kong faite dimanche par les ministres des Affaires étrangères des Cinq Yeux, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, dans laquelle ils ont exhorté Hong Kong à organiser les élections législatives dès que possible, M. Zhao a déclaré que la Chine la déplorait et la rejetait vivement.

Selon lui, la décision du gouvernement de la RASHK de reporter les élections face à la pandémie est une étape justifiée et nécessaire pour assurer la sécurité et la santé des habitants, ainsi qu'une élection sûre, équitable et juste.

D'après le porte-parole, plus de 60 pays et régions ont reporté les élections nationales ou locales en raison du COVID-19. Par exemple, le Royaume-Uni a annoncé en mars que les élections locales dans des endroits comme l'Angleterre initialement prévues en mai seraient reportées à mai 2021.

"Le choix par les Cinq Yeux d'interpréter la décision du gouvernement de la RASHK d'une manière politique déformée représente un bel exemple de deux poids, deux mesures", a estimé M. Zhao.

Lors d'une récente session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, 70 pays ont soutenu l'élaboration de la loi par la Chine et condamné l'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine en utilisant Hong Kong comme excuse.

"Cela reflète la voix commune et la position juste de la communauté internationale", a déclaré M. Zhao, ajoutant que les Cinq Yeux ne peuvent en aucun cas représenter la communauté internationale.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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