Construire une vie meilleure : d'anciens stagiaires du Xinjiang partagent leur expérience dans les centres de formation

Le gouvernement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) a tenu une conférence de presse en réponse aux récentes allégations sur une politique de nettoyage ethnique de la Chine dans la région. D'anciens stagiaires des centres de formation du Xinjiang ont également assisté à l'événement pour partager leurs histoires.

Couture, peinture, cuisine... Voici quelques-uns des cours dispensés dans les centres de formation du Xinjiang. L'objectif est d'aider les stagiaires à acquérir de nouvelles compétences pour se construire une vie meilleure.

SHIRALI AMARJAN, ancien stagiaire : « Avant, parce que j'étais influencé par l'extrémisme religieux, je considérais les Han comme des "païens" et je pensais que nous ne pouvions pas nous associer à eux. Les musulmans étaient encouragés à ne pas obéir aux lois nationales ou à ne pas servir en tant que représentants de l'État. J'ai même considéré ma femme comme une hérétique, et je l'ai souvent maltraitée simplement parce qu'elle travaillait dans un poste gouvernemental ».

Après avoir terminé sa formation, Shirali Amarjan a créé une entreprise de design d'intérieur et de décoration. Comme le dit un vieux proverbe chinois, « il vaut mieux apprendre à un homme à pêcher que de simplement lui donner un poisson ».

SHIRALI AMARJAN, ancien stagiaire : « Au centre de formation, j'ai non seulement étudié le droit et le chinois standard parlé et écrit, mais j'ai également acquis une connaissance de l'informatique, qui était ma matière préférée. Les autres compétences enseignées comprenaient le soudage et la maintenance automobile, et tous mes camarades de classe ont choisi de se concentrer sur des domaines correspondant à leurs intérêts. Un autre point positif était que les cours étaient tous gratuits ».

Des voix étrangères, en particulier en Occident, ont affirmé que ces centres de formation étaient en fait des centres de détention. Mais cette affirmation, ainsi que l'idée que la Chine est en train de commettre un nettoyage ethnique au Xinjiang, ont été rejetées par les responsables.

ELIJAN ANAYIT, porte-parole du Bureau d'information de la région autonome ouïghoure du Xinjiang : « La croissance de la population ouïghoure était deux fois plus élevée que le taux de croissance démographique global du Xinjiang, qui est de près de 14%. Il est également supérieur à celui du taux de croissance démographique des minorités ethniques, et nettement plus élevé que celui de la population Han ».

Face aux accusations, au moins ceux qui ont acquis de nouvelles compétences dans les centres de formation savent qu'ils peuvent désormais mieux gagner leur vie.