Dernière mise à jour à 09h27 le 13/07
Dans une déclaration ridicule récemment publiée sur le site Internet du département d'Etat américain, la soi-disant "Coalition pour la liberté des médias" a pointé un doigt accusateur sur les actions légitimes des autorités de Hong Kong à l'encontre du journal local Apple Daily.
Washington utilise encore une fois le prétexte de la "liberté de la presse" pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine. Quelle que soit son excuse, rien n'arrêtera le désir de stabilité et de prospérité de Hong Kong.
L'Apple Daily, un prétendu "organe de presse", est engagé depuis des années dans des activités illégales qui ont gravement mis en danger la sécurité nationale de la Chine et perturbé le développement de Hong Kong.
De la publication de fausses informations à la diffusion de discours haineux, en passant par l'incitation à des "révolutions de couleur", à "l'indépendance de Hong Kong" ainsi qu'à des comportements violents et criminels, le quotidien est largement considéré comme une "pomme toxique" par les habitants de Hong Kong.
La police hongkongaise a arrêté les directeurs de l'Apple Daily car ils étaient soupçonnés de conspirer avec des forces étrangères et de menacer la sécurité nationale. Ces arrestations n'avaient pas pour objectif de "réprimer le journalisme" comme l'a affirmé l'Occident. Elles étaient le fruit d'une décision légitime de préserver l'Etat de droit à Hong Kong et une réponse aux besoins des habitants qui appellent depuis longtemps au retour à la normale dans leur ville.
Derrière les "profondes inquiétudes" de la coalition à propos de ce journal, on peut voir les mauvaises intentions de certains de ses membres qui veulent utiliser la "liberté de la presse" comme excuse pour des actes violents et criminels. Cependant, les organisations de médias et le personnel lié à celles-ci ne sont pas libres d'agir en marge de la loi.
Il ne fait aucun doute que la déclaration de la coalition fait partie de la campagne de diffamation initiée par Washington contre la Chine afin de contenir le développement du pays asiatique. Depuis un certain temps déjà, les éléments anti-Chine aux Etats-Unis se mêlent des affaires intérieures de la Chine relatives à Hong Kong et Taiwan, inventent une "crise des droits de l'homme" dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang et politisent la pandémie de coronavirus, afin d'attaquer la Chine.
La communauté internationale doit garder un œil ouvert sur les habituelles tactiques américaines qui consistent à déformer les faits et la vérité, à créer des récits tendancieux et à délibérément susciter une confrontation idéologique pour influencer l'opinion publique mondiale.
Michael Lüders, un écrivain allemand reconnu, a révélé dans son nouvel ouvrage "La Superpuissance hypocrite" que le gouvernement américain et ses groupes d'intérêt étaient capables d'influencer et de façonner l'opinion publique en sélectionnant les informations publiées et en divisant l'opinion du grand public.
La soi-disant coalition n'est ni représentative de la majorité mondiale, ni le reflet du principal courant sur la scène internationale. En outre, sa déclaration ne peut en aucun cas ébranler la résolution de la Chine à appliquer le principe "un pays, deux systèmes", à maintenir l'Etat de droit à Hong Kong et à préserver la souveraineté et la sécurité du pays.
Il est temps pour Washington de respecter le droit international et les normes de base régissant les relations internationales et d'arrêter de prendre de haut les autres pays. Enfin, les Etats-Unis doivent cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de Hong Kong et de la Chine sous le prétexte de la "liberté de la presse".