Dernière mise à jour à 08h57 le 25/11
Le président chinois, Xi Jinping, a envoyé une lettre de félicitations au quatrième Sommet mondial des médias, qui s'est ouvert lundi à Beijing.
Dans sa lettre, M. Xi a expliqué comment les médias internationaux pouvaient mieux assumer leurs responsabilités sociales et construire un large consensus dans le monde, donnant ainsi de l'élan aux échanges et à la coopération entre les médias du monde entier, à la promotion des valeurs communes à toute l'humanité et à l'établissement d'une communauté de destin pour l'humanité, selon des professionnels des médias étrangers.
La lettre de félicitations envoyée par M. Xi représente une contribution significative au sommet des médias, a déclaré Narasimhan Ram, directeur de The Hindu Publishing Group.
Cette lettre témoigne de l'importance que la Chine accorde au rôle professionnel et à la responsabilité sociale des médias dans la "recherche de réponses correctes aux grandes questions de notre époque, et dans la construction d'un large consensus dans le monde", a affirmé M. Ram, membre du présidium du sommet.
La lettre de M. Xi "résonne bien avec les perspectives, expériences et apprentissages échangés par les membres du présidium et les autres intervenants", a-t-il ajouté.
A la lecture de la lettre du président chinois, Hu Lanbo, directrice du magazine Cina in Italia, a souligné que les professionnels des médias savaient quel type de responsabilités sociales ils devaient assumer.
A l'heure actuelle, les professionnels des médias doivent encore plus s'assurer de livrer un message impartial et le sommet a renforcé leur confiance, d'après Mme Hu.
Des rassemblements tels que ce sommet ont contribué à aboutir à "une forme de communication, d'échange d'idées et de coopération entre les médias, notamment dans les pays en développement et en Chine", a fait valoir Tarek el-Sonoty, rédacteur en chef adjoint du journal égyptien officiel Al-Ahram.
Rémi Godeau, rédacteur en chef du journal L'Opinion basé à Paris, a assuré que "ce qui est important, c'est le besoin de défendre l'information sur la base des faits et de la vérité dans un contexte d'abondance d'informations négatives. En effet, la vérité des faits est la base de bien des choses, telles que la bonne performance de l'économie, la bonne gouvernance et les bons choix faits par les individus".