Dernière mise à jour à 08h34 le 09/05
Une responsable malgache a remercié vendredi la Chine pour son engagement à appuyer les pays africains dans le développement de l'agriculture, lors d'une visite sur les champs de démonstration de variétés de riz hybride financés par la Chine à Mahitsy, commune située au nord-ouest de la capitale d'Antananarivo.
(Xinhua/Sitraka Rajaonarison)
Qualifiant la Chine de "pionnier dans les recherches sur le riz hybride dans le monde", la secrétaire générale du ministère malgache de l'Agriculture et de l'Elevage, Fanja Raharinomena, a remercié "le gouvernement chinois pour son engagement à appuyer les pays africains et particulièrement, Madagascar, dans le développement de l'agriculture".
Estimant que le développement du secteur rizicole constituait un "pilier de l'autosuffisance alimentaire" à Madagascar, elle a indiqué à Xinhua que "le riz hybride donnait un rendement jusqu'à onze tonnes à l'hectare alors que le riz conventionnel produit seulement cinq tonnes à l'hectare avec l'utilisation des pratiques et techniques améliorées dans les bonnes conditions".
(Xinhua/Sitraka Rajaonarison)
"Cela peut contribuer à une augmentation rapide du niveau de production rizicole", a-t-elle ajouté.
Madagascar jouit d'un climat tropical humide, d'un fort ensoleillement et de ressources hydriques abondantes. La culture et la consommation de riz y sont traditionnelles. Or, en raison de l'insuffisance de moyens financiers, d'infrastructures adéquates et de technologies agricoles obsolètes, l'Etat doit importer des centaines de milliers de tonnes de riz par an.
(Xinhua/Sitraka Rajaonarison)
En mai 2019, le Centre national chinois de recherche et de développement en riz hybride a ouvert un bureau à Madagascar, chargé de sélectionner diverses variétés de riz hybride en fonction de l'environnement écologique diversifié de cet Etat insulaire. Une décision qui a pour objectif de garantir et de favoriser la sécurité alimentaire sur le continent africain.