Dernière mise à jour à 08h41 le 06/06
Dai Bing, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a critiqué jeudi les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour leurs accusations infondées lancées contre la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU.
"Je souhaite souligner que les représentants des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont, dans leurs déclarations, porté des accusations infondées contre la Chine, que la Chine rejette résolument", a-t-il indiqué lors du débat ouvert du Conseil de sécurité sur le renforcement de la responsabilité et de la justice pour les violations graves du droit international.
"Comme le dit le dicton, pour cacher un mensonge, il faut mille mensonges", a déclaré M. Dai. "Les allégations de 'génocide' ou de 'travail forcé' au Xinjiang sont purement et simplement les mensonges du siècle".
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni craignent que leurs "mensonges montés de toutes pièces" sur le Xinjiang "ne soient démasqués" par la communauté internationale ; ils inventent donc d'autres mensonges pour discréditer la Chine, espérant "continuer à tromper la communauté internationale", a-t-il poursuivi.
"Cependant, aucun des mensonges diffusés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne peut nier la réalité factuelle du Xinjiang, qui jouit de la stabilité et de la prospérité, et dont les habitants vivent et travaillent dans la paix et le bonheur", a souligné M. Dai.
"Ce qu'ils font ne fait qu'exposer encore davantage la nature de leur tactique, qui consiste à politiser et à instrumentaliser les droits de l'Homme, et expose leur programme politique visant à contenir la Chine en exploitant la question du Xinjiang", a-t-il martelé.
Le diplomate chinois a avancé que quiconque a visité le Xinjiang ne croirait pas aux mensonges colportés par les deux pays.
"Quant aux pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, et aux individus concernés, qui répandent des rumeurs, racontent des mensonges, sèment la confusion et l'erreur et tentent de salir et de discréditer d'autres pays, la responsabilité ne devrait-elle pas s'appliquer à eux aussi ?" a-t-il demandé.
