Dernière mise à jour à 09h40 le 30/12
L'ajustement continu par la Chine de ses politiques face à la COVID-19 et le passage à une gestion du virus fondée sur des mesures contre les maladies infectieuses de classe B faciliteront davantage les déplacements transfrontaliers sûrs et ordonnés des ressortissants chinois et étrangers, ainsi que la coopération et les échanges internationaux, et seront une aubaine pour l'économie, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le porte-parole Wang Wenbin a fait ces remarques lors d'un point de presse quotidien, en réponse à une question sur l'ajustement récent de la politique nationale de traitement de la COVID-19.
Selon des reportages, les chambres de commerce étrangères en Chine, telles que celles des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, ainsi que certaines missions diplomatiques dans le pays, ont indiqué que la décision chinoise de déclasser la gestion de la COVID-19 ouvrirait la voie à la reprise des échanges de personnel et des voyages d'affaires, rétablirait la confiance des investisseurs étrangers dans le marché chinois et contribuerait à restaurer l'optimisme et à faire de la Chine une destination prioritaire des investissements.
M. Wang a annoncé que la Chine avait pris la décision de gérer la COVID-19 avec des mesures contre les maladies infectieuses de classe B, contre la classe A précédemment, conformément à la loi. La Chine a modifié son approche de réponse en se basant sur une évaluation complète de la mutation du virus, de la situation de la COVID et des efforts de réponse en cours.
"Cela aidera à rendre notre réponse plus scientifique, plus ciblée et plus efficace, à promouvoir le retour à la normale dans le travail et la vie du peuple, à répondre aux besoins médicaux et sanitaires, et à minimiser l'influence de la COVID-19 sur les activités économiques et sociales", a indiqué M. Wang.
"Nous sommes convaincus que, tout en sauvegardant efficacement la santé du peuple et en prévenant les cas graves, nous ramènerons plus rapidement les activités économiques et sociales à la normale et remporterons une victoire totale et définitive contre la COVID", a-t-il ajouté.
M. Wang a indiqué que, conformément à la décision de gérer la COVID-19 avec des mesures contre les maladies de classe B, les départements concernés avaient formulé et publié des mesures provisoires sur les déplacements transfrontaliers.
"Cela facilitera davantage les voyages sûrs et ordonnés des ressortissants chinois et étrangers, ainsi que la coopération et les échanges internationaux, et sera une aubaine pour l'économie mondiale", a noté M. Wang.
La Chine coordonnera efficacement la réponse à la COVID et le développement social et économique, élargira résolument l'ouverture, et travaillera avec toutes les parties pour renforcer la coopération internationale contre la pandémie, maintenir la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales, et revitaliser l'économie mondiale, a ajouté M. Wang.
En réponse à une question sur les reportages de certains médias occidentaux critiquant l'ajustement de la politique chinoise face à la COVID, M. Wang a indiqué que ce type de rhétorique était animé par les préjugés, visait à salir la Chine et était politiquement motivé.
"Cette rhétorique est tout simplement fausse et ignore les faits. La communauté internationale le comprend bien", a-t-il déclaré.
Il a souligné que depuis le début de la pandémie de COVID il y a trois ans, le gouvernement chinois a toujours placé le peuple et sa vie au-dessus de tout. La Chine a déployé tous les efforts et toutes les ressources pour protéger la vie et la santé de chaque Chinois, ce qui a permis au pays de résister à chaque vague et de traverser la période difficile où le virus faisait les plus grands ravages, selon M. Wang.
"Par rapport au reste du monde, les taux de cas graves et de mortalité en Chine sont les plus bas. Malgré la pandémie, l'espérance de vie moyenne en Chine est passée de 77,3 à 78,2 ans. Même lorsque l'indice mondial de développement humain a baissé pendant deux années consécutives, la Chine a gagné six places dans cet indice", a poursuivi M. Wang.
Il a souligné que le variant Omicron étant beaucoup moins pathogène et mortel, et les capacités de traitement, de test et de vaccination de la Chine étant en constante augmentation, le pays a pris l'initiative d'ajuster ses mesures de réponse à la COVID.
"Nous avons modifié l'orientation de notre réponse, passant de l'endiguement de l'infection à la prévention des cas graves et à la prise en charge de la santé. Ce changement est fondé sur la science, intervient au moment opportun et est nécessaire. L'objectif est de protéger la vie et la santé du peuple et de réduire au maximum l'influence de l'épidémie sur le développement économique et social", a indiqué M. Wang.
La situation de la COVID en Chine, dans l'ensemble, reste prévisible et sous contrôle, a expliqué M. Wang, ajoutant que Beijing était la première ville à avoir traversé le pic d'infection et à connaître un retour à la normale de la vie et du travail.
"Un petit nombre de médias occidentaux ont délibérément mené un battage autour de l'ajustement de la politique chinoise face à la COVID, et l'ont parfois déformé, tout en évitant de rendre compte des manquements et du lourd tribut dus aux politiques de leurs pays contre la COVID. Il s'agit assurément d'un deux poids, deux mesures et d'une entorse à l'éthique journalistique", a souligné M. Wang.
"Une philosophie accordant la priorité au peuple et à la vie, un engagement à préserver de tout cœur le bien-être du peuple et une solidarité avec la communauté internationale contre la COVID sont les choix que la Chine a faits et les mesures qu'elle a prises face à la pandémie", d'après M. Wang.
M. Wang a indiqué que sous la ferme direction du Parti communiste chinois, avec l'effort concerté de plus de 1,4 milliard de Chinois et le soutien de la force nationale globale croissante du pays, la Chine remporterait la victoire finale contre la COVID-19.