Dernière mise à jour à 10h10 le 12/03
Les relations Espagne-Chine, qui sont stables, mutuellement bénéfiques au cours des cinq dernières décennies, doit se renforcer à l'avenir, a estimé Joaquin Beltran, professeur d'études sur l'Asie de l'Est à l'Université autonome de Barcelone.
S'adressant à Xinhua à l'occasion du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et l'Espagne, qui a eu lieu jeudi, le professeur a souligné les échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux pays qui "nous enrichissent mutuellement", affirmant qu'ils devraient se poursuivre et approfondir ces relations.
Le professeur a mis l'accent sur les liens économiques entre la Chine et l'Espagne, rappelant qu'en 1973, lorsque les relations diplomatiques ont été établies, il n'y avait pratiquement pas d'échanges commerciaux entre les deux pays. Mais cette situation a radicalement changé au cours des dernières décennies, la Chine étant devenue un partenaire commercial important de l'Espagne, a souligné M. Beltran.
De nombreux entrepreneurs chinois ont créé leur entreprise en Espagne, contribuant ainsi à l'économie espagnole, a ajouté M. Beltran.
Au cours des 50 dernières années, les liens économiques se sont développés, mais aussi les échanges entre peuples, comme en témoigne l'énorme croissance de la communauté chinoise expatriée dans toutes les villes d'Espagne.
"En Chine, un institut Cervantes a ouvert ses portes pour diffuser la langue et la culture espagnoles. Ici, en Espagne, des instituts Confucius ont ouvert leurs portes pour faire le même travail", a expliqué M. Beltran.
"Des groupes de musique et de cirque ou des expositions muséales circulent de Chine en Espagne. L'Espagne envoie également des artistes et des peintres (en Chine), et ce type de relations culturelles s'est multiplié", a-t-il ajouté.
Le professeur a également souligné la présence croissante d'étudiants chinois dans les universités espagnoles, dont le nombre a retrouvé son niveau pré-pandémique.
Les deux pays doivent renforcer la compréhension mutuelle, et il y a encore beaucoup de travail à faire, a-t-il conclu.
