Dernière mise à jour à 14h31 le 08/04
La Chine a décidé de prendre des contre-mesures à l'encontre de l'Institut Hudson, de la Bibliothèque présidentielle Ronald Reagan et des personnes responsables de ces organisations, selon un communiqué publié vendredi par le ministère des Affaires étrangères.
Au mépris des représentations répétées de la Chine et de son opposition résolue, les Etats-Unis ont délibérément autorisé le soi-disant "transit" de Tsai Ing-wen, dirigeante de la région de Taiwan, sur leur sol pour des activités politiques ces derniers jours, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les deux organisations ont fourni une plate-forme et facilité les activités séparatistes de Tsai Ing-wen, qui cherche à obtenir l'"indépendance de Taiwan", violant gravement le principe d'une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, et portant gravement atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine, d'après le communiqué.
Conformément à la loi chinoise contre les sanctions étrangères, la Chine limitera strictement les transactions, les échanges et la coopération entre les collèges, les institutions, et d'autres organisations et individus en Chine avec ces deux institutions, indique le communiqué.
Le document précise que des contre-mesures seront également adoptées à l'encontre de quatre personnes, à savoir Sarah May Stern, John P. Walters, John Heubusch et Joanne M. Drake, qui sont responsables de ces deux organisations.
Les biens mobiliers, immobiliers et autres biens de ces quatre personnes en Chine seront gelés, et il est interdit à toutes les organisations et personnes en Chine d'effectuer des transactions et de coopérer avec elles, précise le communiqué, qui ajoute qu'il est interdit à ces quatre personnes d'obtenir des visas chinois ou d'entrer dans le pays.
Les contre-mesures sont entrées en vigueur vendredi.
