Dernière mise à jour à 08h57 le 17/05
Le Burundi, ce pays situé au cœur de l'Afrique, bénéficie de conditions favorables à la production de riz grâce à son climat tropical avec des précipitations abondantes, mais les Burundais ont souffert pendant longtemps de pénurie alimentaire en raison du faible rendement de cette céréale.
Pour aider à relever ce défi agricole, la Chine a envoyé cinq équipes d'experts de haut niveau dans le cadre de programmes de coopération technique bilatérale depuis août 2009. Pour leurs recherches et essais, ils se sont rendus dans les 15 provinces rizicoles du Burundi où ils ont sélectionné et introduit avec succès huit variétés de semences adaptées au climat et à l'environnement locaux.
Grâce à leurs efforts, les faibles rendements ou la menace d'une perte totale des récoltes causée par la peste du riz dans les zones montagneuses appartiennent désormais au passé.
En outre, en tant que pays leader dans l'innovation numérique, la Chine a également fourni un soutien technique au développement de l'économie numérique de l'Afrique en termes d'e-commerce, d'infrastructures numériques ou encore d'applications mobiles et de paiement, aidant ainsi le continent à libérer son grand potentiel dans l'agriculture et à accéder à un marché mondial plus large.
Grâce aux plateformes de commerce électronique transfrontalières, le café d'Ethiopie, l'huile de piment du Rwanda, le thé noir du Kenya, le chocolat du Ghana et les noix de cajou de Tanzanie ont su trouver leur chemin auprès des consommateurs chinois. Des plateformes chinoises telles que Kilimall, Alibaba et KiKUU ont également réussi à pénétrer sur le marché africain.
Pour faciliter le flux de marchandises africaines de qualité, un événement de vente en live stream sera organisé lors de la troisième édition de l'Exposition économique et commerciale Chine-Afrique qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet à Changsha, chef-lieu de la province chinoise du Hunan (centre), avec pour thème "Un développement commun pour un avenir partagé".
En février dernier, la base de services numériques économiques et commerciaux Chine-Afrique a été inaugurée à Changsha dans le but de renforcer les capacités numériques et d'information dans le cadre de la coopération économique et commerciale sino-africaine. Dans le même temps, elle aidera également les pays africains à mettre en place des systèmes de paiement plus complets et plus efficaces.
Avec son urbanisation rapide et son énorme dividende démographique, l'Afrique offre de vastes perspectives de marché pour l'économie numérique.
La pandémie de nouveau coronavirus ayant gravement perturbé les activités traditionnelles de commerce et d'investissement, mais ayant aussi facilité la croissance de l'économie numérique, il est très important pour l'Afrique d'exploiter ce potentiel numérique pour stimuler sa croissance et renforcer les connexions mondiales.
La technologie chinoise a permis aux pays africains de renforcer la lutte contre la pauvreté et a énormément contribué au développement. Cavince Adhere, un spécialiste kényan dans les relations internationales, estime que l'utilisation de la technologie par la Chine pour contribuer à la réduction ciblée de la pauvreté est une source d'inspiration pour les pays en développement.
En outre, la culture des talents joue un rôle important dans le développement économique. A cette fin, la Chine contribue à la mise en place d'un enseignement professionnel en Afrique afin d'améliorer le renforcement des capacités africaines.
La Chine a ainsi contribué à la mise en place des ateliers Luban, lesquels ont effectivement renforcé la capacité des pays africains à se développer de manière indépendante et joué un rôle important dans la promotion de la stabilité sociale.
Le premier atelier Luban en Afrique s'est ouvert à Djibouti en 2019. Compte tenu des besoins de ce pays en matière de transport, cet atelier a proposé une formation dans les domaines de l'exploitation et de la gestion du transport ferroviaire en vue de contribuer à la constitution d'un vivier de talents locaux pour l'industrie ferroviaire.
L'atelier Luban de Djibouti, ainsi qu'une douzaine d'autres, ouverts en Afrique au fil des ans, a permis de moderniser les installations et de fournir des technologies et des formations de pointe au pays hôte.
Alors que davantage de travailleurs qualifiés maîtrisent les technologies modernes et que des technologies chinoises plus avancées sont désormais utilisées en Afrique, la coopération sino-africaine a conservé son élan dynamique et s'élève même à un niveau supérieur.
Le géant technologique chinois Huawei et l'entreprise botswanaise Debswana ont ainsi dévoilé un projet de mine de diamants intelligente axée sur la 5G, des entreprises chinoises et ougandaises ont annoncé le premier projet de cimenterie numérique 5G dans ce pays d'Afrique de l'Est et, enfin, un centre scientifique et technologique de l'Académie chinoise des sciences agricoles tropicales a été inauguré en République du Congo.
Ces projets montrent que la coopération sino-africaine a évolué avec le temps, qu'elle continue de s'approfondir et de s'étendre avec l'autonomisation qu'apportent les technologies émergentes.
Depuis que la Chine a mis en avant les principes de sincérité, de résultats concrets, d'affinité et de bonne foi dans ses liens avec l'Afrique il y a dix ans, le plus grand pays en développement du monde et le continent qui compte le plus grand nombre de pays en développement au monde partagent un esprit de paix, de développement, de coopération et de résultats mutuellement bénéfiques, se dirigeant vers une coopération pratique de haute qualité.