Dernière mise à jour à 09h07 le 12/06
La visite de la présidente hondurienne Xiomara Castro en Chine va porter les relations bilatérales à un niveau plus élevé et conduire à une plus grande coopération entre les deux pays, a estimé le ministre hondurien des Affaires étrangères, Enrique Reina.
Mme Castro est arrivée vendredi à Shanghai, entamant une visite en Chine qui se poursuivra jusqu'au 14 juin, à l'invitation du président chinois Xi Jinping.
La rencontre entre les deux dirigeants donnera des résultats fructueux et fournira de nouvelles opportunités de développement pour les deux peuples, a déclaré M. Reina dans une interview accordée à Xinhua avant cette visite.
Depuis l'établissement des relations diplomatiques le 26 mars, le Honduras et la Chine ont fait des progrès significatifs dans une série de coopérations économiques et commerciales, a rappelé le ministre. Ces relations "ne font que commencer et nous voyons déjà l'amitié et la solidarité", a-t-il noté.
A propos de l'ouverture lundi dernier de l'ambassade de Chine à Tégucigalpa, Enrique Reina a déclaré qu'il s'agissait là d'une "très bonne nouvelle".
Selon lui, cette ouverture, ainsi que celle de l'ambassade du Honduras à Beijing, garantira un développement solide des relations bilatérales et aidera les deux pays à renforcer leur coopération et à mieux servir leurs peuples.
Il a dit percevoir la promotion du multilatéralisme au sein de la communauté internationale, que la Chine défend, comme un principe commun auquel les deux pays adhèrent. "La coopération entre les deux parties donnera une forte impulsion au développement du multilatéralisme sur la scène diplomatique internationale", a estimé M. Reina.
Le chef de la diplomatie hondurienne a déclaré que l'élargissement du "cercle d'amis" de la Chine en Amérique latine reflétait une tendance logique dans la région, à mesure que le statut international de la Chine continue de s'élever.
"La Chine est un partenaire commercial important du Honduras depuis bien avant l'établissement des relations diplomatiques, donc le fait est que le Honduras et la Chine travaillent ensemble depuis longtemps", a-t-il dit en faisant référence à l'établissement de leurs relations diplomatiques comme étant simplement un choix naturel qui épouse la tendance et reflète la réalité internationale.
En ce qui concerne l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine, il l'a jugée "importante", car elle crée un espace important pour la coopération et rapproche les pays du monde entier.
Selon lui, l'ICR "aidera le Honduras à trouver de nouvelles opportunités de développement, d'investissement et de construction d'infrastructures qui profiteront non seulement au peuple hondurien, mais aussi au monde entier. Cela contribuera à connecter le monde", a ajouté M. Reina.
Le Honduras souhaite renforcer sa coopération culturelle avec la Chine, a-t-il poursuivi. A cet égard, il a dit qu'avec un projet aussi important que l'Institut Confucius, le gouvernement hondurien espère que la population aura bientôt la possibilité d'y apprendre le chinois.
Comme le Honduras est confronté à de nombreux problèmes structurels dans son développement actuel, la modernisation chinoise peut fournir des expériences pour les réformes honduriennes et l'aider à promouvoir l'éducation, le commerce et le développement économique et social, a conclu le ministre.
