Dernière mise à jour à 09h07 le 21/09
Yang Kuan, expert de la Société chinoise d'études sur les droits de l'homme et chercheur à l'Institut de technologie de Beijing a appelé mardi, lors de la 54e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à prêter attention à l'utilisation possible de mercenaires comme moyen de violer les droits de l'homme dans certains pays.
Au cours d'un dialogue interactif avec le groupe de travail sur l'utilisation de mercenaires, M. Yang a déclaré que le statut juridique des mercenaires n'étant pas clair, que ces derniers enfreignent souvent la ligne de démarcation juridique et morale et menacent les droits de l'homme internationaux dans la pratique.
Il a fait remarquer que la Chine adhère à la Convention internationale contre le recrutement, l'utilisation, le financement et l'instruction de mercenaires, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU en 1989, et s'oppose au recrutement, à l'utilisation, au financement et à l'instruction de mercenaires dans les guerres.
Le groupe de travail a souligné que le phénomène croissant du recrutement prédateur de mercenaires exige une attention urgente et des solutions fondées sur la coopération multilatérale.