Par Nguyen Chau Man Thien
Le cinéma chinois est pour moi une façade représentative de la chine, de ses cultures, et traditions. Il montre l'antiquité, le moyen-âge, les anciennes dynasties qui ont participé à la création de la chine. Depuis tout petit, je suis fasciné par ce qu'on peut appeler les films de cape et d'épée inspiré des livres de Jin Yong tel que le vagabond au sourire fier (xiaaojianghu), la légende du héros chasseurs d'aigles, demi dieux et semi démon et beaucoup d'autre encore. Ces film m'ont fait découvrir une chine historique avec certains faits imaginaires certes, mais fabuleuses, et, ont suscité en moi une adoration pour la cinématographie chinoise, pour la culture, les mœurs, les traditions, tout ce qui compose la chine en elle-même. A travers cette culture cinématographique chinois, j'ai appris certains sens et courants de pensés qui en émanés. Que ce soit le taoïsme, ou le bouddhisme, ces films m'ont montrés à quel point les pensées chinoises étaient profondes. Ces films me font rêver, me sortent de la réalité, je m'émerveille devant tant d'imagination, de mythes et de grandeur. Je suis tel un petit enfant admirant des héros imaginaire avec des techniques de kung-fu et art martiaux improbables. La série qui m'a le plus marqué est la série télévisée « la pérégrination vers l'ouest (xi youji) tirée du roman de Wu Chang'en connu sous d'autre titre en occident : le voyage en occident, le singe pèlerin. Ce roman fait partie des quatre livres extraordinaires dont les trois autres sont « Au bord de l'eau », « le rêve dans le pavillon rouge », « jinpingmei ». Le film raconte l'histoire d'un moine en quête des sutras, les livres de bouddha pour apprendre aux hommes d'éradiquer la haine qui est en nous. Mais il rencontrera des monstres sur son périple afin de manger sa chair. Il sera protégé par trois disciples dont le roi singe « sunwukong ». Cette série était tellement bien faite, tellement bien scénarisée à mon sens, quelle fut une œuvre cinématographique majeure. J'ai découvert à travers cette série les systèmes politique chinois de l'époque ainsi que des idéologies et des religions différentes, un mélange entre bouddhisme, confucianiste et taoïsme.
En parlant du singe pèlerin, un acteur et réalisateur m'a fait rêver. Il s'appelle Chow XingChi, ( stephenchow), cet homme n'est ni plus ni moins pour moi le meilleur comique du cinéma chinois et même du monde. Ses films sont uniques, marrants, et parfois tellement profond. Il y aussi le réalisateur John Woo avec l'acteur Chow Yun Fat dans les films : « le syndicat du crime », ou encore le film : « les trois royaumes », ou « Hero » avec Jet Li où on découvre vraiment les aspects politique et administratif des anciennes dynasties.
Tout ceci étant dit le cinéma chinois m'a toujours marqué et continuera toujours à m'émerveillé.