Dernière mise à jour à 10h30 le 04/05
Des centaines de pratiquants de tai-chi se sont rassemblés les 29 et 30 avril à Saint-Germain-en-Laye, dans la banlieue ouest de Paris, pour les 5es Rencontres internationales de Taiji Quan en groupes et une compétition de shou bo 1er niveau Xiang Bo.
Selon l'organisateur de l'événement, Yuan Zumou, qui promeut depuis une trentaine d'années en France le tai-chi et d'autres types d'arts martiaux chinois classiques comme la lutte chinoise (shuai jiao), davantage d'Européens, surtout les Français et les Italiens, commencent à pratiquer le tai-chi.
"C'est la raison pour laquelle j'ai combiné le tai-chi et la lutte traditionnelle chinoise. Je l'ai nommé Xiang Bo et il a réussi à attirer plus de jeunes", a-t-il dit à Xinhua.
Après avoir gagné son premier salaire en faisant la plonge dans un restaurant à son arrivée en France en 1985, M. Yuan a décidé de reprendre son ancien métier d'entraîneur d'arts martiaux.
Il a introduit le shuai jiao auprès de la Fédération française de wushu. "J'ai enseigné à plus de 10.000 étudiants au cours des trois dernières décennies. C'est un honneur pour moi d'avoir les moyens d'aider notre culture sportive traditionnelle chinoise à devenir populaire à l'étranger", a-t-il déclaré.
En 2020, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit le tai-chi chinois sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, ce qui a abouti à la promotion de ces arts martiaux traditionnels chinois dans le monde.
Michelle Lureau, une élève de Yuan Zumou, préside l'association Tai Chi Chuan 78 à Saint-Germain-en-Laye. Pour elle, le tai-chi est un sport qui allie la concentration et le calme, et qui nécessite un important travail mental. "C'est très agréable de pratiquer le tai-chi, car on ne se réveille pas le lendemain avec des muscles qui font très mal", a-t-elle avoué.
Le tai-chi est comme un pont qui relie la France à la Chine, menant à la découverte de toute une culture, d'un autre monde, a-t-elle déclaré.