Selon les experts, les constructeurs navals chinois auront des perspectives mixtes en 2020, avec seulement un tiers d'entre ayant réussi leur transformation et un autre tiers faisant face à une fermeture ou à une fusion.
Bien que l'industrie mondiale de la construction navale ait commencé à redémarrer depuis le début de l'année, beaucoup de constructeurs ont encore des difficultés à sortir de la récession industrielle. Même ceux qui ont des commandes en main ont du mal à faire des bénéfices, a dit Zhang Shengkun, président de la Société des architectes navals et des mécaniciens de Shanghai.
« Je pense qu'il y a une prédiction fiable : elle dit qu'en 2020 seulement un tiers des chantiers navals nationaux aura survécu à la crise de l'industrie en ayant fait une transformation réussie, un autre tiers ayant fermé ou fusionné avec d'autres, et le tiers restant étant sorti », a déclaré M. Zhang lundi.
« Quand je dis 'sortir', j'entends par là deux fins différentes. L'une consiste à développer une activité de construction navale à l'étranger, alors que l'autre consiste à se déplacer vers d'autres secteurs », a-t-il ajouté.
Selon les données compilées par Clarkson Research Services, société de recherche sur le marché basée à Londres, les entreprises de construction navale chinoises ont recueilli 11,68 millions de tonnes brutes compensées au cours des trois premiers trimestres, en hausse de 83,4% d'une année sur l'autre et représentant 38,6% des nouvelles commandes mondiales au cours de la période.
Mais l'ensemble des commandes a été attribué à 69 chantiers navals, ce qui veut dire que les plus de 80% des constructeurs restants sont sans travail et que beaucoup d'entre eux ont arrêté la production, a dit M. Zhang.