Les nouvelles technologies dans le domaine de l'agriculture ont permis aux agriculteurs chinois dans la plus grande région productrice de soja, d’ accroître les rendements et de réduire la dépendance sur les producteurs étrangers.
S’inspirant d'une méthode de fécondation utilisée aux Etats-Unis, au Brésil et en Argentine, les fermiers du nord de la province de Heilongjiang ont fait progressé en moyenne cette année les rendements de 8%, a indiqué dimanche lors d’une conférence, Wang Guoliang, chef de la station provincial de gestion d'engrais.
En 2014, Wang a joué un rôle important dans le traitement de plus de 4,67 millions de mu (311 333 hectares) de terres agricoles, à travers l'enseignement aux agriculteurs locaux pour utiliser la technologie du rhizobium, une alternative écologique à l'engrais azoté.
La conférence a été organisée par le Centre national de services de vulgarisation agrotechnique (NATESC) dépendant du ministère de l'Agriculture.
Pour Zhou Ze-yu, un officiel de la NATESC, les souches de rhizobium sont largement utilisées dans les principaux pays producteurs de soja, mais jusqu'à présent seulement 6% des zones de croissance en Chine ont adopté cette technologie.
La bactérie Rhizobium qu’on retrouve dans le sol, fonctionne naturellement avec certaines espèces de plantes pour un meilleur apport d'azote, un processus normalement réservé pour les engrais azotés, tels que la carbamide, a déclaré Pang Jingping, directeur général de la société Hualong Biotechnology de l'Institut de technologie de Harbin, fournisseur majeur dans la province de rhizobium.
La promotion de ce procédé va encore accroître le rendement deu soja, et améliorer les conditions du sol en réduisant l'utilisation des engrais chimiques, a souligné Li Jun, un chercheur de l'Académie chinoise des sciences agricoles.
La Chine actuellement est le premier importateur de soja, qui a connu une augmentation de 8,6% sur un an pour atteindre 63,4 millions de tonnes en 2013.