La province canadienne d'Alberta reste la province la plus attirante pour l'investissement gazier et pétrolier au Canada, par ses réserves pétrolières, a révélé jeudi l'Institut Fraser dans son enquête annuelle sur le pétrole mondial.
Basée sur les réponses de gestionnaires et cadres du pétrole, l'étude de cette année classe 156 juridictions dans le monde selon leur attrait relatif pour l'investissement. Les obstacles à l'investissement incluent des taxes élevées, des obligations réglementaires coûteuses et l'incertitude concernant les réglementations en matière environnementale.
"La richesse des réserves pétrolières d'Alberta continue d'attirer les investissements, qui créent des emplois pour un grand nombre de Canadiens", a indiqué Kenneth Green, directeur général du Centre pour les ressources naturelles de l'Institut Fraser dans un communiqué paru jeudi.
L'étude considère à la fois les données des sondés et les réserves (ou manque) de gaz et de pétrole de chaque juridiction afin d'établir un classement. Des 27 juridictions possédant de larges réserves pétrolières, le Texas se trouve au premier rang de la liste, suivi d'Alberta, de la Mer du Nord norvégienne, des Emirats arabes unis et du Qatar.
A l'autre extrême, le Québec présente les obstacles les plus importants à l'investissement dans le pétrole et le gaz au Canada.