Mike Pompeo a un manuel pour attaquer la Chine, mais aucun plan pour sauver les Américains du COVID-19

Alors que le nouveau coronavirus ravage le pays qu'il est censé servir, Mike Pompeo, le secrétaire d'État américain et l'un des critiques les plus radicaux de la Chine, est toujours obsédé par son idée d'attaquer la Chine.

Il a ainsi renouvelé ses accusations selon lesquelles la Chine n'a pas été transparente, affirmant le 23 avril qu'elle « aurait pu » être au courant de l'existence du nouveau coronavirus dès novembre dans une interview accordée à l'animateur de radio conservateur Larry O'Connor. En outre, Mike Pompeo a également intensifié ses attaques contre l'Organisation mondiale de la santé. Il a déclaré le 22 avril à Fox News qu'il fallait « une refonte structurelle de l'OMS » pour corriger ses « lacunes », avertissant que les États-Unis pourraient ne jamais rétablir leur financement de l'organisation.

Pourquoi Mike Pompeo et certains autres politiciens de Washington sont-ils si obsédés par l'idée d'attaquer la Chine ? Peut-être que leur répugnant manuel destiné à une campagne organisée et orchestrée contre la Chine y est pour quelque chose.

Une note de stratégie des Républicains divulguée demande au parti « d'attaquer la Chine » sur le coronavirus. Le Comité sénatorial national Républicain des États-Unis a envoyé la note de service détaillée de 57 pages rédigée par un stratège Républicain de premier plan conseillant aux candidats du parti de faire face à la crise du coronavirus en attaquant la Chine de manière agressive. Il comprend des conseils sur tout, de la façon de lier les candidats Démocrates au gouvernement chinois à la façon de traiter les accusations de racisme.

« Ne défendez pas Trump, à part l'interdiction de voyager en Chine, attaquez la Chine », indique-t-il. Les médias américains ont également révélé que c'est le cabinet de conseil politique de Brett O'Donnell, un stratège Républicain vétéran qui a conseillé Mike Pompeo et le sénateur de l'Arkansas Tom Cotton, deux critiques de la Chine, qui l'a écrit.

Ils ont un manuel pour des attaques contre la Chine. Cela dit tout. Cela révèle à quel point la politique américaine est devenue sale et à quel point des gens comme Mike Pompeo sont tombés bien bas. Les politiciens comme Mike Pompeo sont peut-être habiles à salir la Chine, mais ils ne peuvent tout simplement pas dissimuler leur inaptitude à gérer l'épidémie de coronavirus.

Leur stratagème peut probablement induire en erreur les personnes mal informées et gagner leur soi-disant base électorale conservatrice, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a un fait : de nombreux Américains meurent du COVID-19. Selon les statistiques de l'Université John Hopkins, le nombre de cas confirmés a atteint plus de 938 000 et le nombre de morts plus de 53 000.

À un tel moment où le virus fait rage et le nombre de morts augmente, est-ce qu'attaquer la Chine est ce qu'un élu devrait faire ? Est-ce vraiment le moyen de sauver des vies américaines et de protéger la santé des gens ? Est-ce que prendre l'OMS en otage est conforme aux intérêts des efforts mondiaux de lutte contre le virus et aux intérêts des États-Unis ?

Quiconque a une conscience conviendrait que ce n'est pas la bonne chose à faire. Cependant, certains politiciens américains se soucient simplement des votes, et ils « mentiront, tricheront et voleront » pour les obtenir.

Il est triste que le seul plan prêt dont ils disposent soit un manuel pour attaquer la Chine, alors que le peuple américain a vraiment besoin d'une réponse de crise coordonnée et fondée sur la science du gouvernement fédéral.

Mike Pompeo est devenu un exemple du dysfonctionnement et de l'échec des États-Unis dans leur gouvernance. C'est une tragédie pour les États-Unis et le monde d'avoir une telle personne pour diriger la diplomatie américaine.

Au lieu de continuer à brouiller les cartes pour rejeter la faute sur les autres, Mike Pompeo devrait plutôt comprendre que la tâche la plus urgente pour les États-Unis est de se concentrer sur la maîtrise de la propagation du virus chez eux et de travailler à renforcer la coopération internationale.