Dernière mise à jour à 15h50 le 06/07
Cette année marque le 75e anniversaire de la fondation des Nations Unies. La récente commémoration en ligne du 75e anniversaire de la signature de la Charte des Nations Unies a attiré beaucoup d'attention, montrant que la communauté internationale est généralement convaincue de la grande importance pratique de réaffirmer la défense du multilatéralisme. Il est cependant regrettable que, de leur côté, les États-Unis n'aient jamais cessé d'attaquer le système multilatéral avec leur unilatéralisme. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo témoigne notamment d'un acharnement particulier à saper l'unité et la coopération de la communauté internationale, réfléchissant à tous les moyens possibles de nier le rôle positif et constructif de la Chine dans les institutions multilatérales, et même accuser faussement et malicieusement la Chine de « promouvoir des intérêts étroits ».
Une véritable addiction au « retrait des traités et organisations », une nature marquée par la « rupture de contrats » et des menaces permanentes de « coupure » exposées au grand jour sur la scène mondiale.
Un forum spécial en ligne organisé pour commémorer le 75e anniversaire de la signature de la Charte des Nations Unies. (Photo tirée du site Internet du groupe de réflexion Centre pour la Chine et la mondialisation, CCG).
Ces « images des États-Unis » sont toutes des mouvements contraires qui s'écartent du multilatéralisme et ont suscité une inquiétude généralisée dans la communauté internationale. Comme l'a récemment souligné David Chikvaidze, directeur du bureau du directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève, au fil du temps, certaines personnes semblent avoir oublié l'intention initiale de la signature de la Charte des Nations Unies et de la création des Nations Unies. Lorsque des problèmes surviennent, ils recourent de plus en plus à l'unilatéralisme plutôt qu'à la recherche de solutions par le dialogue et la consultation, ce qui conduit le monde à tomber dans le dilemme d'une situation de plus en plus dangereuse.
« Sur la question du multilatéralisme, les États-Unis et beaucoup de nos amis du monde libre ont des différences ». L'obscénité de Mike Pompeo a déjà largement expliqué qui était seul. Même s'il a inventé trop de mensonges, il n'en reste pas moins que la raison pour laquelle les États-Unis se retirent des traités et organisations les uns après les autres est aussi déraisonnable qu'intenable. Retrait de l'UNESCO, du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, de l'Accord de Paris sur le changement climatique, de l'Accord global sur la question nucléaire iranienne, du Traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, du Traité ciel ouvert, annonce de la fin des relations avec l'Organisation mondiale de la santé, tous ces retraits empilés reflètent l'unilatéralisme et l'essence de la politique de puissance des États-Unis de ces dernières années avec comme leitmotiv « America First ». Richard Houghton, rédacteur en chef de The Lancet, a condamné la suspension américaine du financement de l'OMS comme « un crime contre l'humanité tout entière ». Les médias européens ont quant à eux critiqué les États-Unis pour s'être retirés de l'Accord de Paris, disant qu'ils se sont conduits comme « une superpuissance qui a trahi le monde »...
Mike Pompeo n'a rien dit sur les règles, mais l'essence de son « manuel de règles mondiales » montre que toutes les règles doivent être modifiées en fonction des besoins des États-Unis. Les États-Unis se sont retirés du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, mais les États-Unis sont également intervenus arbitrairement dans l'établissement des règles électorales de l'institution et ont exprimé des reproches sur les affaires du Conseil et la situation des droits de l'homme dans d'autres pays. Lorsque le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté une résolution condamnant fermement la discrimination raciale qui a conduit à la mort de George Floyd aux États-Unis, Mike Pompeo est allé jusqu'à publier une déclaration imprégnée de sophismes et n'a même pas hésité à diffamer cette agence des Nations Unies. De même, chacun a aussi clairement pu voir que les États-Unis provoquent constamment des différends commerciaux, se livrant à plusieurs reprises des pratiques d'intimidation commerciale contre d'autres pays, menaçant l'ordre commercial international, foulant aux pieds les règles commerciales multilatérales, ce qui n'a pas empêché Mike Pompeo d'accuser la Chine d'abuser des règles commerciales. Trop de faits peuvent montrer que les États-Unis recourent à l'intimidation et aux menaces dans les affaires internationales, et qu'ils « utilisent les institutions et les règles internationales quand elles les arrangent, mais les rejettent si elles ne le leur conviennent pas ». Si vous demandez qui poursuit actuellement vraiment des « intérêts étroits » dans le système multilatéral, de nombreuses personnes dans le monde n'hésiteront pas à répondre : qui, à part les États-Unis !
Ce n'est qu'en pratiquant le multilatéralisme que nous pourrons résoudre la crise mondiale et ce n'est qu'en sauvegardant le multilatéralisme que nous pourrons garantir l'équité et la justice internationales. Face à l'épidémie de COVID-19, la plus grave urgence de santé publique mondiale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la détermination de toutes les parties à faire progresser le multilatéralisme est devenue plus ferme. De la réponse des dirigeants du G20 au Sommet spécial sur le COVID-19 au Sommet de la solidarité anti-épidémie Chine-Afrique, de la vidéoconférence de l'Assemblée mondiale de la santé au Sommet mondial sur les vaccins... Pour la lutte mondiale contre l'épidémie mondiale, le multilatéralisme est le thème principal et la coopération multilatérale est une force vitale. Pour sa part, Mike Pompeo provoque partout, complètement à l'opposé de la coopération multilatérale. Dans un article du magazine Foreign Policy, le directeur adjoint de l'Institut britannique pour la stratégie internationale, Corey Shack, a souligné que l'impact mondial de l'épidémie de COVID-19 aurait pu être considérablement affaibli par le rôle des organisations internationales. C'est une chose que les États-Unis devraient diriger. Dans ce test de leadership, les États-Unis ont « décroché ». En raison de l'égoïsme étroit et de l'impuissance du gouvernement américain, les États-Unis ne seront plus considérés comme un leader dans le système international. Les médias américains ont lancé un avertissement : « Une ère pleine de peur et de danger requiert de l'unité, de l'humanité, du sacrifice et de l'espoir, pas de l'hystérie ou de la haine ».
Une personne sans foi ne peut pas tenir, et un pays sans foi sera seul. Aux États-Unis, certains politiciens ne craignent qu'une chose, que le monde ne soit pas plongé dans le chaos. Ils susciteront des troubles partout. Ils provoqueront des disparités partout et seront devenus une pierre d'achoppement pour la coopération multilatérale et un saboteur des intérêts mondiaux. Mais face à la tendance de la coopération multilatérale mondiale, le comportement délibéré de Mike Pompeo et des autres personnes comme lui nuira en fin de compte à la crédibilité et à l'image internationale des États-Unis eux-mêmes.