Le sénateur et chargé du suivi des investissements français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin, actuellement en visite à Alger, a rencontré dimanche le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani,pour examiner l'avancée de certains projets de partenariat économiques franco-algériens, a rapporté l'agence APS.
Parmi les projets en négociation entre les deux parties, il y a celui de l'installation d'une usine Renault en Algérie et la construction d'un complexe de vapocraquage d'éthane entre le français Total et le groupe pétrolier Sonatrach.
Lors d'un point de presse à l'issue de son entretien avec M. Raffarin, M. Rahmani a déclaré avoir "évacué tout ce qui est toxique et enlevé tout ce qui est obstacle", affirmant que "Nous avons beaucoup progressé" sur les grands dossiers économiques en discussion.
Sans trop s'étaler sur les détails, le ministre s'est contenté de dire qu'"il n'y a pas d'annonce (à faire). Nous allons laisser aux autorités supérieures le soin d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir", a-t-il noté.
Arrivé samedi à Alger à l'approche de la visite du président François Hollande en Algérie, l'ancien Premier ministre français devrait rencontrer plusieurs représentants du gouvernement ainsi que des milieux d'affaires algériens.
"Alger et Paris sont déterminés à peaufiner ces deux dossiers stratégiques à quelques semaines de la visite du président François Hollande", a indiqué l'émissaire français au quotidien El Watan Week-end paru vendredi dernier.
La dernière visite en Algérie de M. Raffarin remonte à février dernier, alors qu'il était l'envoyé spécial de l'ancien président Nicolas Sarkozy.
Depuis la tenue en mai 2011 du Forum de partenariat économique algéro-français, une vingtaine d'accords ont été conclus entre des entreprises algériennes et françaises.
Les deux pays sont déjà parvenus à concrétiser sur le terrain deux projets dans la fabrication de verre entre Saint-Gobain et le groupe algérien Alver, et dans les assurances entre l'assureur français AXA et la Banque Extérieure d'Algérie (BEA) et le Fonds national de l'investissement (FNI), en plus d'un autre projet dans la fabrication des médicaments par le laboratoire français Sanofi Aventis qui s'est engagé à construire une usine en Algérie.