Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a réitéré mardi que l'Iran était contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes.
Faisant référence à sa récente visite en Turquie, M. Mehmanparast a souligné la position iranienne contre les interventions étrangères dans l'Etat arabe et les décisions étrangères concernant les Syriens.
Aux journalistes lors d'une conférence de presse hebdomadaire, il a déclaré que pour que les réformes en Syrie soient appliquées démocratiquement, les conflits devaient tout d'abord cesser et le dialogue national lancer. Ensuite, le gouvernement de transition pouvait être formé pour décider de la constitution, du parlement et des élections présidentielles.
Ce serait une "mauvaise" politique si les pays occidentaux reconnaissaient les groupes dissidents ou les "mesures terroristes", ajoutant qu'une telle politique pourrait également impacter sur les autres pays de la région.
L'Iran est le principal allié du gouvernement syrien dans la région dans le conflit qui l'oppose aux groupes d'opposition armés.
La Syrie est en conflit depuis plus de 22 mois. Des centaines de milliers de personnes ont été tuées ou blessées.