Le gouvernement chypriote pourrait reporter une session d'urgence du Parlement, prévue pour dimanche, pour débattre d'un plan controversé imaginé par l'Union européenne pour renflouer ses caisses, ont rapporté des médias locaux.
Le président chypriote nouvellement élu Nicos Anastasiades pourrait aussi reporter jusqu'à lundi un point prévu des députés et un discours adressé à ses concitoyens pour arguer de la nécessité d'un plan de renflouement d'un montant de 10 milliards d'euros (13 milliards de dollars) pour les banques chypriotes.
Le refus du plan de sauvetage aurait conduit à l'effondrement des deux plus grandes banques de l'île, a indiqué le président.
Le plan de renflouement serait le premier du genre dans la zone euro où les déposants bancaires privés serait obligés d'aider à payer la facture.
Selon les termes du plan de sauvetage convenu avec la zone euro et le Fonds monétaire international, l'Etat chypriote prélèvera jusqu'à 10% des sommes déposées sur les comptes d'épargne des citoyens.
Les membres du parlement chypriote se réuniront à 16H00 heure locale (14H00 GMT) lundi pour débattre la ratification de l'accord après un point de presse donné par le président à 11H00.