Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué à la presse mardi ne pas encore envisager le rapatriement des quelque deux mille ressortissants français établis en Corée du Sud, suite à l'appel de Pyongyang invitant les étrangers résidant en Corée du Sud à quitter le pays.
"On n' en est pas là", a assuré le porte-parole du Quai d' Orsay, Philippe Lalliot, écartant pour l' heure l' éventualité d' une évacuation massive des Français se trouvant sur le territoire sud-coréen, en raison des menaces de guerre de la RPDC.
"Il y a une étroite concertation à Séoul entre partenaires et ici à Paris pour voir quelles sont les décisions à prendre mais aujourd' hui, pas de décision d' évacuation", a expliqué M. Lalliot.
"Nous appelons la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée, RPDC) à un comportement plus responsable", a ajouté le haut diplomate français, qui a invité Pyongyang au dialogue, à la retenue et au calme.
"On suit avec beaucoup de vigilance et une vraie préoccupation la situation qui est due au caractère imprévisible du régime (de Pyongyang) qui est en train de s'enfermer dans une rhétorique de provocations très inflammatoires", a-t-il encore souligné.
De fait, un porte-parole de la Commission de paix de la RPDC a estimé mardi que la péninsule coréenne se dirigeait vers "une guerre thermo-nucléaire", exhortant les étrangers résidant en Corée du sud à partir pour ne pas y être exposés.
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