Au moins trois personnes ont été tuées et 53 autres blessées lorsque trois attentats à la voiture piégée, dont deux attentats-suicides, ont frappé des forces de sécurité kurdes mercredi dans la ville de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, selon des sources médicales et policières.
Une attaque est survenue dans la matinée, alors qu'un kamikaze a conduit son véhicule chargé d'explosifs dans l'entrée du bureau de l'Union patriotique du Kurdistan, un parti kurde dirigé par le président irakien Jalal Talabani, dans le centre de la ville de Kirkouk, à quelque 250 km au nord de la capitale irakienne de Bagdad, a confié une source à Xinhua sous le couvert de l'anonymat.
Selon la police, la plupart des blessés sont des gardes de sécurité kurdes, connus sous l'appellation Peshmerga. L'explosion a détruit une partie de l'édifice du bureau du parti, et une équipe de défense civile s'affaire présentement sur le site à la recherche d'autres victimes.
Par ailleurs, une voiture piégée a explosé près d'une patrouille de sécurité kurde dans la partie sud-ouest de Kirkouk, tuant au moins un agent de sécurité et en blessant six autres.
Un autre kamikaze a frappé un poste de contrôle situé à l'entrée d'une base de sécurité kurde près de la ville de Daquq, à quelque 50 km au sud de Kirkouk, tuant un membre de Peshmerga et en blessant quatre autres ainsi qu'un civil, selon la source.
La province multiethnique de Kirkouk et sa capitale, la ville de Kirkouk appartiennent à la région que se disputent les Kurdes, les Arabes et les Turcomans.