La garde à vue de l'homme d'affaires français Bernard Tapie, dans le cadre de l'enquête sur des soupçons d'escroquerie en bande organisée touchant plusieurs personnalités politiques et économiques françaises impliquées dans l'arbitrage ayant soldé son litige avec le Crédit Lyonnais, a été prolongée mardi de 24 heures, rapporte la presse française.
M. Tapie est entendu depuis lundi matin par les enquêteurs, qui l'interrogent sur les circonstances de l'arbitrage qui lui avait permis d'obtenir 403 millions d'euros de dommages et intérêts en 2008.
Convoqué sur commission rogatoire des juges chargées de l'affaire, il pourrait être mis en examen pour complicité ou recel d'escroquerie, souligne le journal économique Les Echos, citant une source proche du dossier.
Cette affaire, qui a éclaboussé plusieurs membres du gouvernement de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, notamment l'actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMI) et ex-ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ne cesse d'alimenter l'actualité de l' Hexagone ces dernières semaines.