La France prend acte de la décision de l'Arabie saoudite de ne pas siéger au Conseil de sécurité de l'Onu, a déclaré vendredi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.
"Je crois que l'Arabie saoudite a avancé comme motivation la paralysie du Conseil de sécurité sur la Syrie. C'est une paralysie que nous avons déplorée", a déclaré M. Nadal, ajoutant: "Nous avons condamné cette paralysie et avons tout fait pour que le Conseil de sécurité puisse prendre des décisions."
"Nous partageons la frustration de l'Arabie saoudite après la paralysie du Conseil de sécurité. Pour y répondre, nous avons précisément fait une proposition de réforme du droit de veto, en attendant une réforme plus profonde du Conseil de sécurité avec un élargissement attendu depuis des années", a-t-il indiqué.
Jeudi, l'Assemblée générale des Nations Unies a élu le Tchad, le Chili, la Lituanie, le Nigéria et l'Arabie saoudite pour un mandat de deux ans au Conseil de sécurité.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a indiqué vendredi dans une déclaration que le royaume s'excusait de ne pouvoir accepter le mandat de deux ans au Conseil de sécurité jusqu'à ce que le Conseil soit réformé et à même, de manière efficace et pratique, de mener à bien ses devoirs et ses responsabilités de maintien de la paix et de la sécurité internationales.