Des explosions et des tirs ont provoqué la mort de huit personnes et fait 14 blessés dans le centre et le nord de l'Irak mardi, a-t-on appris de source policière.
Dans le nord de l'Irak, trois policiers ont été tués quand des hommes armés ont fait sauter une bombe placée en bord de route et ouvert le feu sur leur patrouille dans la ville de Mossoul, à quelque 400 km au nord de Bagdad, a indiqué une source de police à Xinhua sous couvert d'anonymat.
Dans un incident distinct, une voiture piégée a explosé près du bâtiment de la chaîne de télévision par satellite Turkmen Elli appartenant à la minorité turcomane dans la ville de Kirkouk, à quelque 250 km au nord de Bagdad, blessant cinq personnes et endommageant plusieurs voitures et bâtiments à proximité, a fait savoir une source locale de police.
Dans la province de Salah ad-Din, une bombe artisanale a explosé près d'une patrouille de police dans une intersection proche de la ville d'Alam, juste à l'est de la capitale provinciale Tikrit, à quelque 170 km au nord de Bagdad, tuant un policier et blessant quatre personnes, a indiqué une source de police provinciale à Xinhua sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, un soldat a été tué et deux autres blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur patrouille dans la ville de Falloujah, à quelques 50 km à l'ouest de Bagdad, selon une source de police locale.
Dans la province de Diyala, dans l'est de l'Irak, un officier de l'armée a été abattu par des hommes armés dans un village près de la capitale provinciale Bakouba, à quelque 65 km au nord-est de Bagdad, a fait savoir une source de police provinciale à Xinhua sous couvert d'anonymat.
L'Irak connaît sa pire éruption de violence de ces dernières années, soulevant l'inquiétude que le pays régresse vers le conflit civil total à son apogée en 2006 et 2007, quand les pertes humaines pouvaient dépasser les 3000 morts par mois.
Selon la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Irak, quelque 7.000 civils irakiens ont été tués et plus de 16.000 autres blessés dans les violences de janvier à octobre cette année.