Malgré un retard dans le calendrier prévu pour l'élimination des armes chimiques de la Syrie, le Conseil de sécurité des Nations Unies s'attend à ce que le démantèlement total de ces armes ait bien lieu comme prévu à la fin juin, a déclaré mercredi Sigrid Kaag, la chef de la Mission conjointe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'ONU chargée de ce travail.
Un premier chargement d'agents chimiques les plus dangereux a quitté la Syrie mardi, soit une semaine après la date prévue pour l'achèvement de cette partie du plan de désarmement chimique de la Syrie approuvé par l'ONU. Le plan prévoit que la totalité de l'arsenal chimique syrien soit détruite au 30 juin 2014.
"Il s'agit d'une étape importante dans le cadre du processus prévu", a dit Sigrid Kaag à la presse après avoir fait le point sur la situation devant le Conseil de sécurité lors d'une réunion à huis-clos.
Selon elle, le Conseil de sécurité estime qu'" il n'y a pas de raison d'anticiper un retard concernant l'échéance de fin juin".
"Nous devons nous rappeler que la Syrie est un pays en guerre, et que la situation peut changer de jour en jour", a-t-elle toutefois ajouté, citant les récentes difficultés, notamment logistiques, qui ont conduit à des retards pour l'obtention des équipements nécessaires. Mme Kaag a estimé que le gouvernement syrien se montrait "constructif " dans sa coopération.