Moscou et Damas ont cru que personne ne pourrait porter atteinte à la conférence de paix sur la Syrie prévue pour plus tard ce mois-ci, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
S'adressant à la presse après ses entretiens avec son homologue syrien Walid al-Mouallem, en visite à Mosouc, M. Lavrov a exprimé la préoccupation de Moscou que le groupe d'opposition syrienne la Coalition nationale pourrait tenter de retarder la conférence de paix, connue sous le nom de Genève II, en raison des arguments internes.
Moscou est également inquiété que l'opposition n'avait pas encore reçu une invitation officielle pour participer à la confé rence, a déclaré M. Lavrov.
Entre temps, M. Lavrov a déclaré qu'il croyait que Damas fera preuve de volonté politique et de retenue et ne laisserait personne saper la conférence prévue pour le 22 janvier à Montreux, en Suisse.
M. Al -Mouallem a confirmé que le gouvernement syrien n' accepterait pas que la conférence soit compromise, et accusé les Etats-Unis de soutenir des groupes terroristes opérant en Syrie.
Moscou et Damas ont réaffirmé leur détermination à mettre en oeuvre le désarmement chimique de la Syrie selon le calendrier convenu.
"Nous avons convenu et confirmé de respecter le calendrier coordonné de la mise en oeuvre de l'ensemble des tâches, d'assurer la sécurité et la résolution des problèmes logistiques", a déclaré M. Lavrov aux journalistes.