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L'Ukraine met son armée en état d'alerte (président par intérim)

( Xinhua )

03.03.2014 à 08h17

Le président par intérim de l'Ukraine, Olexandre Tourtchinov, a annoncé samedi qu'il avait placé les forces armées du pays en état d'alerte, mettant en garde que toute intervention militaire dans le pays mènerait à la guerre.

S'exprimant en direct à la télévision ukrainienne, il a fait savoir qu'il avait également ordonné une sécurité renforcée des centrales nucléaires, des aéroports et des autres infrastructures stratégiques.

La Russie n'a aucune justification pour un quelconque "acte d'agression", a indiqué M. Tourtchinov lors d'une annonce tardive, plusieurs heures après que le parlement russe eut donné au président Vladimir Poutine le feu vert pour le recours à la force afin de protéger les intérêts russes en Ukraine.

"Toutes les explications au sujet des dangers pour les citoyens russes ou les Ukrainiens russophones sont pure spéculation", a-t-il lancé.

De son côté, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a indiqué avoir demandé à la Russie de ramener ses troupes vers leur base dans le sud de la Crimée et appelé à des négociations au cours d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

"Une intervention militaire signifierait le début d'une guerre et la fin de toutes les relations entre l'Ukraine et la Russie", a assuré M. Iatseniouk.

Lors d'une réunion ministérielle samedi, M. Iatseniouk a appelé les parties concernées à abandonner le conflit armé et à résoudre la crise par des moyens pacifiques.

M. Iatseniouk a également appelé Moscou à ne pas provoquer de discorde en Crimée. "Nous appelons le gouvernement et les autorités de Russie à rappeler leurs forces armées et à les réintégrer dans leurs bases", a-t-il insisté, selon l'agence de presse Interfax.

Plus tôt dans la journée, le Conseil de la Fédération de Russie, ou chambre haute du parlement, a approuvé la demande du président Vladimir Poutine d'utiliser les forces armées en Ukraine, ont indiqué les médias locaux.

Le Kremlin a indiqué que M. Poutine avait fait cette demande "en lien avec la situation extraordinaire en Ukraine, la menace pour les vies de citoyens de la Fédération russe, nos compatriotes, et de personnels du contingent militaire des forces armées de la Fédération russe déployés en territoire ukrainien (république autonome de Crimée)".

Il y aurait recours aux troupes jusqu'à ce que "la situation politico-sociale dans le pays soit normalisée", a ajouté le Kremlin.

La tension est montée d'un cran cette semaine en Crimée suite à la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, proche du Kremlin, lors des manifestations visant à garder le pays hors de l'influence de la Russie.

La Crimée est maintenant l'épicentre de la crise en cours, depuis qu'une cinquantaine d'hommes armés arborant des drapeaux de la Marine russe ont pris vendredi le contrôle des deux aéroports de la capitale Simferopol, un jour après que des hommes armés s'étaient emparés du parlement local et des bâtiments gouvernementaux.

La Crimée, région autonome au sud de l'Ukraine, a été donnée à cette dernière par la Russie en 1954 comme symbole d'alliance amicale entre les deux camps et n'est devenue partie intégrante de l'Ukraine indépendante qu'après la désintégration de l'ex-Union soviétique en 1991.

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