Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré jeudi qu'il plaidera pour les droits des Palestiniens au cours des négociations avec Israël, comme les Etats-Unis exhortent les Palestiniens à prolonger les pourparlers de paix.
"Je ne vais pas sacrifier les droits des Palestiniens", a déclaré M. Abbas à des centaines de loyalistes dans son bureau, à son arrivée à Ramallah après une visite de quatre jours à Washington pour discuter des négociations de paix israélo- palestinien avec le président Barack Obama.
Plus tôt, une source officielle palestinienne a déclaré à Xinhua que les discussions entre M. Abbas et M. Obama étaient difficiles et pas décisives, ajoutant qu'aucun accord n'a été atteint sur le cadre américain pour l'accord de paix ou pour étendre les pourparlers de paix avec Israël.
"M. Obama s'est attaché à étendre les négociations au lieu de se concentrer sur l'accord-cadre de paix des Etats-Unis", a déclaré le responsable, ajoutant qu'"il était évident que M. Obama était soucieux d'éviter tout échec américain dans les pourparlers de paix".
Le responsable, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, a déclaré que M. Abbas a demandé à M. Obama de faire pression sur Israël pour libérer les prisonniers de ses prisons et d'arrêter les activités de colonisation afin de prolonger les pourparlers de paix en cours. Des conditions que de nombreux Palestiniens considèrent comme indispensables pour trouver la paix.
Les pourparlers de paix directs entre Israël et les Palestiniens ont repris en juillet dernier et sont prévus de prendre fin en avril prochain, mais les deux responsables israéliens et palestiniens ont dit que de progrès tangibles n'ont pas été réalisés au cours des négociations.
Depuis la reprise des négociations de paix, les Etats-Unis ont dirigé les efforts de médiation pour convaincre les Palestiniens et les Israéliens à s'entendre sur un plan-cadre pour la paix.
Le plan de paix des Etats-Unis aborde les questions de statut final, y compris les frontières du futur Etat palestinien, les réfugiés palestiniens, la sécurité et le statut contesté de Jérusalem qui est revendiqué par les deux parties comme leur capitale.