Une délégation d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est arrivée lundi à Téhéran pour mener des négociations et effectuer des visites dans certaines installations nucléaires iraniennes, a rapporté l'agence de presse officielle iranienne IRNA.
Le directeur général adjoint de l'AIEA Massimo Aparo, qui est à la tête de la délégation, va discuter de plusieurs sujets importants avec les responsables du nucléaire iranien, notamment sur une solution pour le réacteur à eau lourde d'Arak, dans le nord-ouest de l'Iran.
L'AIEA, institution onusienne chargée de surveiller les programmes nucléaires, a été mandatée pour surveiller la mise en application iranienne d'un accord visant à limiter le développement de son programme nucléaire en échange d'un assouplissement des sanctions contre l'Iran.
Au cours de la visite de deux jours, les inspecteurs de l'AIEA devront également visiter la mine d'uranium de Saghand (centre) et le site de production du "yellowcake" (un concentré d'oxyde jaune d'uranium, ndlr) d'Ardakan (centre).
L'AIEA n'a pas été autorisée à visiter le site militaire de Parchin, situé au sud-est de Téhéran, soupçonné par l'Occident d'être un site de développement d'armes nucléaires, une allégation démentie par Téhéran.
Jusqu'à présent, l'Iran n'a pas accepté et n'applique pas le protocole additionnel du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, document obligeant le pays à satisfaire davantage de demandes de la part de l'AIEA, a expliqué le porte-parole de l'Agence nucléaire iranienne M. Kamalvandi.
Les inspecteurs sont arrivés en Iran en amont d'un nouveau cycle de négociations nucléaires prévu pour la semaine prochaine.