La cinquième rencontre des pourparlers sur le nucléaire iranien à Vienne a permis de progresser sur le cadre commun du texte, et les discussions reprendront le 2 juillet, a indiqué le délégué chinois à Xinhua vendredi à l'issue de la rencontre dans la capitale autrichienne.
Wang Qun, directeur général du département de contrôle des armements du ministère chinois des Affaires étrangères, qui est l'émissaire de la Chine pour ces négociations sur le nucléaire iranien, a déclaré à Xinhua que toutes les parties avaient mené des discussions intensives cette semaine afin d'élaborer le texte de l'accord et qu'elles s'étaient accordées sur un cadre commun pour l'accord final.
Il a également indiqué qu'il restait encore des désaccords sur le texte et que toutes les parties avaient convenu de se retrouver le 2 juillet à Vienne pour la suite des pourparlers.
De son côté, le négociateur en chef iranien, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a déclaré à la presse iranienne que l'Iran refusait les exigences excessives des pays occidentaux, ne reculerait pas sur ses intérêts, et exhortait les Etats-Unis à montrer leur volonté de régler les différends.
"Nous n'acceptons pas les exigences excessives", a-t-il déclaré.
Ces propos renvoient aux points de vue très divergents sur les capacités de l'Iran en matière d'enrichissement de l'uranium, question qui était au coeur des négociations cette semaine à Vienne.
Il est demandé à l'Iran de diminuer le nombre de ses centrifugeuses pour assurer que le pays ne soit pas en capacité de produire rapidement suffisamment de matériel permettant de fabriquer une bombe atomique.
L'Iran rétorque que le pays a besoin de plus de centrifugeuses pour produire davantage d'uranium et pouvoir ainsi alimenter plus de centrales nucléaires productrices d'électricité.
M. Zarif a également déclaré que la question nucléaire ne serait pas résolue tant que les sanctions imposées à l'Iran ne seraient pas levées.