Malala lors d’une rencontre avec le groupe Bring Back Our Girls, qui demande la libération des écolières. |
L'activiste adolescente pakistanaise Malala Yousafzai a annoncé après l'avoir rencontré que le président nigérian Goodluck Jonathan a promis lundi que les plus de 200 écolières nigérianes enlevées par des militants islamistes allaient bientôt rentrer chez elles.
Malala, qui est devenu une célébrité mondiale après avoir survécu à une balle dans la tête tirée par les talibans pour avoir fait campagne pour l'éducation des filles, était en visite au Nigeria pour soutenir une campagne internationale pour la libération des étudiants adolescentes enlevées à la mi-avril par le groupe d'insurgés islamistes Boko Haram.
L'adolescente pakistanaise, qui a eu 17 ans samedi, a rencontré le week-end dernier les parents des écolières enlevées dans le village du nord-est de Chibok par des militants de Boko Haram qui luttent pour établir un Etat islamique au Nigeria, Etat religieusement mixte.
Le Nigeria reçoit des renseignements et de l'assistance à la surveillance de la part des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, d'Israël et d'autres alliés, mais il a jusqu'ici montré peu de progrès dans la libération des jeunes filles ou dans l'arrêt des raids militants quasi quotidiens. Des combattants qui appartiendraient à Boko Haram ont en effet attaqué lundi un village le jour du marché, dans le nord du Nigeria non loin de la frontière du Cameroun, tuant au moins cinq personnes et incendiant des maisons et des commerces.