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| L’Ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour parle lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies le mardi 30 décembre 2014, au siège des Nations Unies. |
Le Conseil de sécurité a rejeté mardi une résolution palestinienne réclamant la fin de l'occupation israélienne dans les trois ans, portant un coup à une campagne arabe visant à demander à l'organe le plus puissant de l'ONU de prendre des mesures pour parvenir à un Etat indépendant de Palestine. Les Etats-Unis, le plus proche allié d'Israël, avaient clairement exprimé leur opposition au projet de résolution, insistant sur un accord de paix négocié entre Israël et les Palestiniens, et pas pour un calendrier imposé. Ils auraient utilisé leur droit de veto si nécessaire, mais ils n’ont pas eu à le faire parce que la résolution n'a pas réussi à obtenir le minimum de neuf votes « oui » requis pour l'adoption par le conseil de 15 membres.
La résolution a obtenu huit votes « oui », deux votes « non » -les États-Unis et l'Australie- et cinq abstentions. « Nous avons voté contre cette résolution non pas parce que nous sommes favorables au statu quo. Nous avons voté contre parce que ... la paix doit venir de compromis difficiles qui naissent à la table des négociations », a déclaré l’ambassadrice américaine Samantha Power. Elle a critiqué la décision de soumettre le projet de résolution au vote comme une « confrontation mise en scène qui ne pas rapprochera pas les parties ». Elle a ajouté que la résolution était « profondément déséquilibrée » et n'a pas pris en compte les préoccupations d'Israël en matière de sécurité.
« Notre effort a été un effort sérieux, réel, d'ouvrir la porte à la paix », a déclaré Riyad Mansour, l'ambassadeur palestinien à l'ONU. « Malheureusement, le Conseil de sécurité n’est pas prêt à écouter ce message ». Jusqu'à peu de temps avant le vote, des diplomates du Conseil estimaient que la résolution pourrait obtenir neuf votes « oui ». Mais le Nigeria, que l'on croyait qu'il soutiendrait la résolution, s’est abstenu. Son ambassadeur, U. Joy Ogwu, fait écho à la position américaine en disant que la voie ultime pour la paix se trouve « dans une solution négociée ».
Néanmoins, les Palestiniens peuvent souligner le soutien de deux nations européennes, la France et le Luxembourg, reflétant l'impatience croissante en particulier en Europe face à l'absence de progrès dans la réalisation d'une solution à deux Etats, et la pression croissante sur les gouvernements pour faire quelque chose qui puisse mettre fin à un conflit vieux de plusieurs décennies. Avant le vote, le négociateur palestinien Saeb Erekat a déclaré que les Palestiniens pourraient revenir devant le Conseil de sécurité, qui aura cinq nouveaux membres à partir de jeudi et qui sont considérés comme plus sympathiques envers leur cause. Si le conseil dit «non» à nouveau, a-t-il dit, les Palestiniens essaieront de porter l'affaire devant la Cour pénale internationale. Ils pourraient alors porter plainte contre Israël pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
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