Il n'y a pas de lien direct entre les attentats en France qui ont fait 17 morts la semaine dernière et les opérations antiterroristes qui ont eu lieu jeudi dernier en Belgique, a déclaré vendredi le Premier ministre français Manuel Valls, cité par les médias français.
"Nous ne croyons pas qu'il y ait un lien direct ... Il semble qu'il n'y ait pas de lien : le lien qui existe, c'est la volonté des terroristes de s'attaquer à nos valeurs, à nos concitoyens", a indiqué le Premier ministre à son arrivée à Quimper, situé dans l'ouest du pays, où il doit inaugurer une usine de tramway électrique.
"Nous faisons face à la même menace, au même risque particulièrement élevé, mais nous agissons avec tous les pays qui sont concernés par cette menace avec la même détermination", a affirmé M. Valls.
Selon des informations locales, 13 personnes ont été arrêtées en Belgique à l'issue d'une vaste opération antiterroriste menée jeudi qui s'est soldée par la mort de deux jihadistes présumés et l'arrestation d'un troisième à Verviers dans l'est de la Belgique. Presqu'en même temps, 12 personnes ont été placées en garde à vue en France, pour leur possible soutien aux auteurs des attentats de la semaine dernière.
"Ces interpellations montrent la détermination de l'Etat, des forces de l'ordre ... L'Etat veut agir de manière implacable, pour mettre la main sur tous ceux qui ont pu être complices de ces attentats barbares qui ont frappé notre pays et nous continuerons d'agir puisque la menace est à un très haut niveau et qu'il nous faut tout faire pour protéger les Français", a par ailleurs souligné le Premier ministre français.