A l'occasion de la première Journée mondiale des compétences des jeunes, le secrétaire général des Nations Unies a appelé à investir politiquement et financièrement dans la jeunesse pour réaliser un développement durable.
"Je salue pour la toute première fois la célébration de la Journée mondiale des compétences des jeunes. Chaque année, le 15 juillet, la communauté internationale rappellera avec force combien il importe d'aider les jeunes à développer leurs aptitudes à contribuer à notre avenir commun", a déclaré dans un message le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui participe actuellement à la troisième Conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba.
Cette nouvelle Journée a été créée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans le but de sensibiliser le public sur l'importance d'investir dans le développement des compétences des jeunes. A quelques mois de l'adoption des Objectifs de développement durable (ODD) en septembre à New York, le thème choisi pour cette première édition de la Journée est : "Les compétences des jeunes pour le travail et la vie dans le programme pour l'après-2015".
"Si d'une manière générale, les jeunes ont aujourd'hui davantage accès à l'enseignement que par le passé, il y a cependant encore 75 millions d'adolescents non scolarisés, qui n'ont pas accès à un enseignement de qualité comme ils y ont droit et qui ne sont pas en mesure d'acquérir les compétences dont ils ont besoin", a déploré le secrétaire général.
Le thème de la Journée s'aligne en effet sur les futurs ODD concernant l'éducation, qui proposent d'ici 2030 d'assurer une éducation inclusive de qualité et équitable et de promouvoir des possibilités d'apprentissage pour tous (ODD numéro 4) ; ainsi que de promouvoir la croissance économique durable et inclusive, le plein emploi productif et un travail décent pour tous (ODD numéro 8).
"Le développement des compétences réduit la pauvreté et fait que les jeunes sont mieux armés pour trouver un emploi décent. Il engendre habilitation et estime de soi, pour le bien de tous", a expliqué M. Ban.